La fonction du Diacre à la messe solennelle dans le rite de St Pie V

Etudes sur la Messe
Auteur :	D'après V. Stercky
Source :	Manuel de liturgie : Cérémonial selon le rit romain
Date de publication originale :	1940
Difficulté de lecture :	♦♦ Moyen
Remarque particulière :	Extraits adaptés au rit de 1962

LE DIACRE A LA MESSE SOLENNELLE

1- RÈGLES GÉNÉRALES :

1. Sa place : La place habituelle du Diacre, quand il n’est pas au côté du Célébrant ou occupé ailleurs, est sur le plus haut degré, au-dessous du marchepied de l’autel, derrière le célébrant, qu’il soit au milieu de l’autel, ou bien du côté de l’épître.
2. Révérences à faire :
   a) Le Diacre salue toujours la Croix de l’autel par une génuflexion, même quand le Saint-Sacrement ne serait pas dans le tabernacle.
   b) Il fait la génuflexion in plano en arrivant à l’autel pour la première fois, et en le quittant pour la dernière; durant la Messe, quand il fait la génuflexion devant l’autel, il la fait sur le plus bas degré.
   c) Quand le Saint-Sacrement n’est pas sur l’autel, il fait la génuflexion au milieu de l’autel :
   1° Lorsqu’il y arrive d’un lieu hors de l’autel.
   2° lorsqu’il y passe pour se rendre d’un côté de l’autel à l’autre.
   3° lorsqu’il en part pour se rendre à un lieu hors de l’autel. Il ne le fait donc pas en se rendant d’un côté de l’autel au milieu, ni en montant du milieu aux côtés du célébrant.
   d) Quand le Saint-Sacrement est sur l’autel, il fait la génuflexion :
   1° En partant et en arrivant, et non au milieu, lorsqu’il se rend d’un côté de l’autel à l’autre.
   2° En partant et non en arrivant, lorsqu’il se rend d’un côté de l’autel au milieu, derrière le célébrant, ou lorsqu’il se rend du milieu aux côtés du célébrant.
3. Lorsqu’il est à côté du Célébrant, et que celui-ci fait la génuflexion, le Diacre la fait en même temps, et lui met la main gauche sous le coude, mais quand il tient la chasuble pendant l’encensement, il ne cesse pas de la tenir avec la main gauche, mais met la main droite sous le coude du Célébrant pendant les génuflexions.
4. Le Diacre ne pose jamais les mains sur l’autel : si une main est occupée, il pose toujours l’autre sur la poitrine. Quand il est assis, il tient les mains étendues sur les genoux, par dessus les ornements.

2- A LA SACRISTIE

1. Le Diacre doit arriver suffisamment tôt à la Sacristie, afin de prévoir l’évangile et l’Ite Missa est qu’il doit chanter.
2. Il se lave les mains et, aidé des Acolytes, se revêt des ornements, en récitant en même temps les prières indiquées pour les différents ornements.
3. Quand le Célébrant arrive, il se tient à sa droite et l’aide avec le Sous-Diacre à se revêtir des ornements. Lorsque le Célébrant a revêtu tous les ornements, le Diacre prend le manipule sauf le Dimanche s’il y a l’aspersion d’eau bénite avant la Messe.
4. Il se couvre ensuite de la barrette en même temps que le Prêtre et le Sous-Diacre et fait la salutation à la Croix avant de partir en procession dans l’église.

3- DE LA SACRISTIE A L’AUTEL

1. En entrant dans l’église, il reçoit l’eau bénite du Cérémoniaire, la donne au Célébrant, puis se signe après s’être découvert. S’il y a une aspersion avant la Messe, il rentre dans l’église sans recevoir d’eau bénite du Cérémoniaire et sans se signer.
2. Il marche devant le Célébrant, les mains jointes, sauf le dimanche s’il y a aspersion, dans ce cas il marche à la droite du Célébrant et retient la chape avec la main gauche, sa main droite étant posée sous sa poitrine.
3. Il se place à droite du Célébrant à l’entrée du chœur et relève l’aube du Célébrant si nécessaire (de la main gauche).

4- ARRIVÉE A L’AUTEL

1. Arrivé devant l’autel, le Diacre se découvre, reçoit la barrette du Célébrant (avec les baisers liturgiques d’usage) et donne les deux barrettes au Cérémoniaire. Il fait avec les autres ministres la génuflexion in plano, puis reste debout. Le Dimanche, s’il y a aspersion, il se met ensuite à genoux sur le plus bas degré.

4bis- DIMANCHE : L’ASPERSION

1. Le Diacre, toujours à genoux, donne l’aspersoir au Célébrant (avec les baisers d’usage), puis lui présente le livre où est l’intonation de l’Asperges et le soutient durant l’intonation de l’antienne. Il rend ensuite le livre au Cérémoniaire.
2. Il reçoit du Célébrant l’eau bénite à genoux, se signe, se lève, génuflecte sur le degré, accompagne le Célébrant à sa droite, en retenant la chape ; il s’arrête et s’incline vers le tabernacle au chant du Gloria Patri.
3. De retour au chœur, si nécessaire, il change de côté avec le Sous-Diacre pour être toujours à droite du Célébrant. A l’entrée du chœur, il reprend l’aspersoir (avec les baisers d’usage) et le rend au Cérémoniaire.
4. Il génuflecte sur le degré, puis reste debout. Il présente le livre au Célébrant pour le verset et l’oraison, puis le rend au Cérémoniaire.
5. Il génuflecte sur le degré, va à la banquette, se tourne vers le Célébrant, l’aide à retirer la chape et à prendre la chasuble et le manipule ; puis il prend à son tour le manipule.
6. Il retourne à l’autel, génuflecte sur le degré, puis reste debout.

5- LES PRIÈRES AU BAS DE L’AUTEL

1. Du psaume Judica me jusqu’au Confiteor du Célébrant, le Diacre répond au Célébrant, se tenant droit, les mains jointes ; il s’incline et fait les signes de Croix avec le Célébrant. En certains lieux, l’usage veut que le Sous-Diacre et le Diacre se tournent légèrement vers le Célébrant lorsque celui-ci, lors du Confiteor, se tourne vers eux aux mots : vobis fratres et vos fratres.
2. Aux mots Misereatur tui…, il se tourne vers le Célébrant en s’inclinant médiocrement vers lui, puis, profondément incliné vers l’autel, il récite le Confiteor. Aux mots Et tibi Pater et et te Pater, il se tourne un peu vers le Célébrant. Quand le Célébrant dit  Indulgentiam…, il se redresse et se signe.
3. Le Diacre s’incline médiocrement de : Deus te conversus, jusqu’à  Oremus inclusivement ; il se redresse ensuite.

6- MONTÉE A L’AUTEL

1. Le Diacre monte directement avec le Célébrant à l’autel, en relevant son aube de la main gauche et en tenant l’autre appuyée sous la poitrine.
2. Pendant que le Célébrant baise l’autel, il reste droit, se plaçant à sa droite sur le marchepied.

7- LA BÉNÉDICTION DE L’ENCENS ET L’ENCENSEMENT

1. Le Diacre se retire un peu en arrière pour laisser la place au Thuriféraire. Il reçoit la navette dans la main gauche, présente la cuillère au Célébrant (avec les baisers d’usage) en disant : « Benedicite Pater reverende ». Il reprend la cuillère (avec les baisers), rend la navette, reçoit l’encensoir (haut des chaînes dans la main droite, le bas dans la main gauche), présente l’encensoir au célébrant (baise le haut des chaînes et les met dans la main gauche du célébrant puis met le bas dans la main droite du célébrant en lui baisant la main).
2. Il accompagne le Célébrant pour l’encensement de l’autel en soutenant sa chasuble comme il a été dit. Il fait la génuflexion chaque fois que le célébrant fait la révérence convenable.
3. De retour côté épître, il reçoit l’encensoir (mouvement inverse du précédent), descend au bas des degrés en changeant l’encensoir de main, s’incline profondément, encense le Célébrant de trois coups doubles, s’incline de nouveau et rend l’encensoir au Thuriféraire.

8- L’INTROIT ET LE KYRIE

1. Le Diacre remonte directement sur le plus haut degré au-dessous du marchepied (sur le degré, si il y a un seul degré), derrière et légèrement à droite du célébrant, de façon à former avec le Célébrant et le Sous-Diacre un arc de cercle.
2. A l’Introït, il se signe et s’incline vers la Croix avec le Célébrant au Gloria Patri… Il répond au Célébrant au Kyrie. S’il reste suffisamment de temps avant la fin du Kyrie chanté, le Diacre peut aller s’asseoir avec le Célébrant et le Sous-Diacre à la banquette. Sans faire l’inclination à la Croix, il se tourne vers la gauche et accompagne le Célébrant, à sa gauche, jusqu’à la banquette où il l’aide à s’asseoir ; il lui tend sa barrette (avec les baisers liturgiques) et le salue avec le Sous-Diacre. Après s’être salué avec le Sous-Diacre, il s’assied et se couvre de la barrette.

9- LE GLORIA

1. Il suit le Célébrant au milieu de l’autel en restant sur le même degré (si il n’y a qu’un seul degré, il descend in plano) et se place derrière lui, de façon que le Célébrant, le Diacre et le Sous-Diacre se trouvent sur une même ligne.
2. S’il était à la banquette, au signe du Cérémoniaire, il se découvre, se lève, pose sa barrette sur la banquette et reçoit celle du Célébrant (avec les baisers liturgiques) ; il accompagne le Célébrant à sa droite jusqu’au bas des degrés, génuflecte sur le degré, soulève légèrement l’aube du Célébrant qui monte à l’autel et se place ensuite comme il est dit ci-dessus.
3. Après l’intonation et après avoir incliné la tête au mot Deo, le Diacre monte directement à la droite du Célébrant, récite avec lui le Gloria, fait les inclinations, à la fin se signe avec le Célébrant. Après la récitation, il génuflecte sur le marchepied, redescend et va directement à la banquette en accompagnant le Célébrant par la gauche où il observe les mêmes gestes qu’en (8,2).
4. Durant le Gloria chanté, il fait les inclinations avec le Célébrant, averti par le Cérémoniaire, comme à l’ordinaire ; il ne doit pas oublier de retirer la barrette. Pendant le trajet de l’autel à la banquette, s’il y a un inclination à faire, il s’arrête, se tourne vers l’autel et s’incline vers la Croix.
5. Aux mots Cum Sancto Spiritu, il observe les mêmes gestes qu’en (9,2) pour se rendre à l’autel avec le Célébrant.

10- LA COLLECTE

1. Après Dominus vobiscum, il suit le Prêtre au côté de l’épître en restant sur le même degré, derrière lui, s’il n’y a qu’un seul degré il reste in plano. A Oremus, il s’incline vers la Croix. S’il y a plusieurs oraisons, il remplace le Cérémoniaire au Missel si cela est utile au Célébrant.
2. A la fin de l’oraison, il s’incline vers la croix aux mots Jesum Christum, et se rend directement à la banquette avec le Célébrant comme il a été dit en (8,2).

11- L’ÉPÎTRE

1. Dès la fin de l’épître, il regagne l’autel avec le Célébrant en se rendant directement au Missel, au coin de l’épître, où il se tourne sur sa gauche vers le Sous-Diacre, quand celui-ci se présente pour recevoir la bénédiction du Célébrant.
2. Il assiste ensuite le Célébrant au Missel, lui indiquant les pièces à lire (Graduel , Trait, Alléluia et Séquence), et tournant les pages si nécessaire ; puis il laisse la place au Cérémoniaire lorsque celui-ci se présente.
3. Il descend sur le plus haut degré et reste sur celui-ci, derrière le Célébrant ; s’il n’y a qu’un seul degré, il descend in plano, derrière le Célébrant. Si nécessaire, il peut retourner à la banquette, avec le Célébrant et le Sous-Diacre, durant le chant des pièces en observant ce qui est indiqué en (8,2).

12- L’ÉVANGILE

1. Si le Célébrant est allé s’asseoir à la banquette durant le chant des pièces, le Diacre retourne à l’autel comme à l’ordinaire en (9,2), puis reste in plano à l’endroit où il a génuflécté.
2. Si les Ministres sacrés ne sont pas retournés à la banquette après la lecture des pièces (Graduel, Trait, Séquence, Alléluia), dès que le Célébrant gagne le milieu de l’autel, le Diacre descend in plano, au milieu légèrement à droite (du côté de l’épître).
3. Il reçoit l’évangéliaire du Cérémoniaire (inclinations), qu’il prend des deux mains par les cotés, tranche dans la main gauche. Il attend que le Sous-Diacre ait fait la génuflexion sur le degré en changeant la Missel de côté, puis monte à l’autel à la droite du Célébrant et dépose le livre sur le milieu de l’autel.
4. Il se retire un peu en arrière pour l’imposition de l’encens qui se fait comme il est dit en (7,1). Se tournant ensuite sur la gauche, le Diacre descend sur le dernier degré, se met à genoux sur le bord du marchepied à droite du Célébrant, et récite, légèrement incliné, le Munda cor. Il se relève, prend l’évangéliaire des deux mains, se met à genoux sur le marchepied à droite du Célébrant, tourné vers le côté de l’évangile et demande la bénédiction au Célébrant en disant : Jube domne benedicere. Puis le Diacre baise la main que le Célébrant pose sur le livre. Il se relève, salue le Célébrant et descend in plano, à droite du Sous-Diacre.
5. Au signal du Cérémoniaire, il génuflecte sur le degré et se rend au lieu où l’on chante l’évangile, en suivant le Sous-Diacre. Une fois arrivé et tourné vers le mur du côté évangile, il donne le livre à tenir au Sous-Diacre et joint les mains. Si on chante l’évangile à l’ambon ou à un pupitre, le Sous-Diacre se tient alors à la droite du Diacre.
6. Quand le chœur a cessé de chanter, le Diacre chante Dominus vobiscum. Tout en chantant Sequentia Sancti Evangilii…, il étend la main gauche sur le livre et, avec le pouce droit, il fait un signe de Croix sur le commencement de l’évangile ; posant ensuite la main gauche au dessous de la poitrine, il fait, avec le pouce, un signe de Croix sur son front, sa bouche, sa poitrine.
7. Le Diacre reçoit l’encensoir du Cérémoniaire, fait une inclination profonde au livre, l’encense de trois coups doubles (milieu, gauche, droite) et renouvelle l’inclination profonde. Il rend l’encensoir au Cérémoniaire, joint les mains et chante l’évangile. Il fait les inclinations ou les génuflexions tourné vers le livre sans interrompre le chant.

13- CÉRÉMONIES APRÈS L’ÉVANGILE – SERMON

1. Le Diacre, ayant fini de chanter, indique de la main droite au Sous-Diacre le début de l’évangile ; il s’efface pour le laisser passer, se retourne vers le Célébrant et reçoit l’encensoir. Après que le Célébrant a baisé l’évangéliaire, le Diacre l’encense de trois coups doubles, lui faisant avant et après une inclination profonde. Puis il rend l’encensoir au Thuriféraire.
2. S’il y a un sermon, le Diacre monte directement avec le Sous-Diacre aux côtés du Célébrant sur le marchepied; ils font ensemble la révérence convenable, puis le Diacre se rend à la banquette avec le Sous-Diacre ; ils restent couverts de la barrette durant le sermon. Après le sermon, le Diacre regagne comme à l’ordinaire le bas de l’autel, génuflecte sur le degré et se met en ligne derrière le Célébrant comme il est dit en (9,1).
3. S’il n’y a pas de sermon, le Diacre se rend directement au milieu de l’autel, derrière le Célébrant et devant le Sous-Diacre, et, ensemble, ils font la génuflexion, puis se placent comme en (9,1).

14- LE CREDO

1. Si on doit le dire, le Célébrant entonne alors le Credo ; au mot Deum, le Diacre incline la tête et monte directement à droite du Célébrant ; il récite le Credo avec lui, fait les inclinations et la génuflexion à Et incarnatus..., et à la fin se signe avec le Célébrant. Après la récitation du Credo, le Célébrant et ses Ministres font la révérence convenable et se rendent à la banquette comme indiqué en (8,2).
2. Si Et incarnatus… est chanté par le chœur avant de quitter l’autel, les ministres sacrés se mettent à genoux sur le marchepied, se lèvent, génuflectent sur le degré et se rendent à la banquette, où ils observent ce qui est indiqué en (8,2). Si ces mots sont chantés alors que le Célébrant et ses Ministres sont déjà à la banquette, ils restent assis, se découvrent et s’inclinent simplement comme à l’ordinaire, sauf à Noël et à l’Annonciation, où il faut se mettre à genoux sur devant la banquette.
3. Une fois à la banquette, et Incarnatus est… étant achevé, le Diacre se rend à la crédence avec le Cérémoniaire, prend la bourse des deux mains sans l’ouvrir, la porte à la hauteur des yeux, ouverture tournée vers lui et se rend devant l’autel au milieu. Il génuflecte sur le premier degré, monte à l’autel, pose la bourse sur l’autel, il en tire le corporal de la main droite et l’étend (la croix vers la base de l’autel) ; puis il pose la bourse à gauche contre le gradin et rapproche le Missel. Il génuflecte ensuite en haut, sur le marchepied, et regagne directement la banquette. Il salue le Célébrant, s’assied, se couvre et fait les inclinations habituelles. A Et vitam venturi, au signal du Cérémoniaire, le Diacre retourne à l’autel comme il a été dit en (9,2).

15- L’OFFERTOIRE

1. Quand le Célébrant dit Oremus, le Diacre incline la tête et monte directement à sa droite, sur le marchepied. S’il n’y a pas eu de Credo, le Sous-Diacre apporte la bourse sur la pale avec le calice et le Diacre étend alors le corporal sur l’autel.
2. Il aide le Sous-Diacre à déposer le calice, le découvre, enlève la pale, la pose à droite du corporal, prend la patène des deux mains et la présente au Célébrant (avec les baisers liturgiques d’usage) ; le bras gauche du Diacre doit passer sous le bras droit du Célébrant et non l’inverse.
3. Si il y a des petites hosties à consacrer, le Diacre découvre le ciboire avant de présenter la patène au Célébrant. Pendant que le Célébrant fait l’oblation de la grande hostie, il tient de la main droite le ciboire au dessus du corporal, en l’élevant un peu ; il couvre ensuite le ciboire et le met en arrière du corporal, derrière le calice.
4. Lorsque le calice a été essuyé par le Sous-Diacre, le Diacre le prend de la main gauche par le nœud, et de la même main soutient le purificatoire étendu en long, de manière à recueillir les gouttes qui pourraient tomber ; il reçoit ensuite du Sous-Diacre la burette de vin et verse le vin, tenant le calice légèrement incliné ; si le Sous-Diacre n’est pas « in sacris », il fait en outre bénir l’eau et la verse. Il rend la burette de vin, après que l’eau a été versée, au Sous-Diacre. Tenant le purificatoire autour de l’index droit, il essuie les gouttes à l’intérieur du calice et place le purificatoire près du corporal.
5. Le Diacre prend alors le calice de la main droite entre la coupe et le nœud, la main gauche sous le calice et le présente au Célébrant, en baisant le pied du calice puis la main du Célébrant, en passant son bras gauche sous le bras droit du Prêtre. Il soutient de la main droite le pied du calice pendant l’offrande, et les yeux élevés vers la Croix, la main gauche contre la poitrine, récite avec le Célébrant Offerimus tibi…. Puis il joint les mains.
6. Quand le Célébrant a posé le calice sur le corporal, le Diacre le couvre de la pale, prend la patène, la place dans la main droite du Sous-Diacre, et la couvre avec l’extrémité droite du voile huméral.
7. Le Diacre assiste ensuite le Célébrant lors de l’imposition de l’encens, comme en (7,1). Pendant l’encensement des oblats, le Diacre maintient de la main droite le pied du calice et de la main gauche la chasuble du Célébrant. Puis il écarte le calice un peu sur la droite mais toujours sur le corporal, pour l’encensement de la Croix. Il fait la révérence convenable en même temps que le Célébrant avant et après l’encensement de la croix, puis remet le calice à sa place.
8. Après l’encensement de l’autel, le Diacre reçoit l’encensoir et encense le Célébrant comme au premier encensement de la Messe, avant l’Introït en (7,3). Il se rend ensuite devant l’autel à droite du Sous-Diacre, fait la génuflexion sur le degré inférieur et part pour l’encensement du clergé. Il encense d’abord les évêques ou les supérieurs majeurs individuellement (deux coups doubles), ensuite les Prêtres en commun par trois coups double de chaque côté du chœur, puis il encense le chœur droit et le chœur gauche de trois coups doubles chacun.
9. Il revient au milieu du chœur, (génuflecte derrière le Sous-Diacre si nécessaire), se place à droite du Sous-Diacre, lui faisant face, l’encense de deux coups doubles, rend l’encensoir au Thuriféraire, monte à sa place derrière le Célébrant, sur le dernier degré, et y génuflecte s’il ne l’a pas fait avant d’encenser le Sous-Diacre. Il se retourne alors vers le Thuriféraire pour être encensé, puis se remet face à l’autel.

16- LA PRÉFACE

1. Le Diacre demeure derrière le Célébrant durant la Préface et s’incline médiocrement à Domino Deo nostro.
2. Vers la fin de la préface au signe du Cérémoniaire, il monte directement à droite du Célébrant, récite le Sanctus avec lui, médiocrement incliné, se redresse au Benedictus et fait le signe de la Croix. Après le Sanctus, il se rend à gauche du Célébrant, en génuflectant sur le marchepied en passant au milieu de l’autel.

17- LE CANON

1. Durant le Canon, le Diacre tourne les pages du Missel quand cela est nécessaire.
2. Lorsque le Célébrant a dit Memento Domine famulorum famularumque tuarum, le Diacre s’écarte un peu le temps du Memento des vivants et s’incline légèrement. Il se rapproche quand le Célébrant continue : Et omnium circumstantium… .
3. A Quam oblationem, le Diacre passe à droite du Célébrant, faisant la génuflexion au milieu de l’autel. Si il y a un ciboire, il le met dans la partie droite du corporal, le découvre et place le couvercle sur le corporal, puis s’agenouille sur le plus haut degré au signal du Cérémoniaire
4. Durant l’élévation de l’Hostie, il soutient la chasuble du Célébrant de la main gauche (aux élévations seulement et non lors des génuflexions). A la seconde génuflexion il se lève, recouvre le ciboire et le replace derrière le calice ; il découvre ensuite le calice et se remet à genoux. Il soutient de nouveau la chasuble lors de l’élévation du calice. Dès que le Célébrant rabaisse le calice, le Diacre se lève, couvre le calice et fait la génuflexion avec le Célébrant ; puis il passe directement à gauche et génuflecte en arrivant. Il tourne ensuite les pages du Missel, quand il est besoin.
5. Au Memento des morts, le Diacre observe ce qui est dit pour le Memento des vivants. A Nobis quoque, il ne se frappe pas la poitrine comme le Célébrant.
6. Lorsque le Célébrant joint les mains pour dire Per quem haec omnia, le Diacre génuflecte et passe à droite directement. A praestas nobis, il découvre le calice et génuflecte avec le Célébrant. Il pose la main droite sur le pied du calice pendant que le Célébrant fait les signes de croix avec l’Hostie. Après omnis honor et gloria, il recouvre le calice et génuflecte avec le Célébrant.

18- LE PATER

1. A Oremus, le Diacre incline la tête vers la Croix, puis, lorsque le Célébrant chante audimus dicere, il génuflecte et va derrière le Célébrant. Aux paroles Et dimitte nobis, le Diacre génuflecte avec le Sous-Diacre et va à droite du Célébrant (côté épître) ; il ne génuflecte pas en arrivant.
2. Il reçoit la patène du Sous-Diacre dans la main droite, la passe dans la main gauche et l’essuie de la main droite avec le purificatoire ; il la soutient verticalement appuyée contre l’autel près du corporal, à l’aide du purificatoire, la partie concave tournée vers le Célébrant.
3. Lorsque le Célébrant, au Libera nos, se dispose à prendre la patène, le Diacre la baise et la lui passe en lui baisant la main. Puis dépose le purificatoire près du corporal du côté de l’épître.

19- LA FRACTION

1. Quand le Célébrant a glissé la patène sous l’Hostie, le Diacre découvre le calice et fait la génuflexion avec le Célébrant. Quand le Célébrant a mis la parcelle de l’Hostie dans le calice, le Diacre recouvre le calice et fait la génuflexion avec le Célébrant.

20- L’AGNUS DEI ET LE BAISER DE PAIX

1. Médiocrement incliné avec le Célébrant, le Diacre récite avec lui l’Agnus Dei, se frappant trois fois la poitrine au mot nobis.
2. Le troisième Agnus Dei étant achevé, le Diacre se met à genoux sur le marchepied tourné vers l’autel à droite du Célébrant. Quand le Célébrant a terminé la première Oraison, le Diacre se lève, baise l’autel hors du corporal en même temps que le Célébrant, en gardant les mains jointes. Il reçoit la paix avec les inclinations avant et après, génuflecte, descend au milieu et donne la paix au Sous-Diacre ; puis il génuflecte au milieu avec le Sous-Diacre et le Cérémoniaire, et monte au Missel, à gauche du Célébrant (côté évangile) sans génuflecter en arrivant.

21- LA COMMUNION

1. Le Diacre fait les génuflexions avec le Célébrant (toujours en le soutenant sous le coude), et s’incline profondément quand le Prêtre communie sous les deux Espèces.
   Si le Sous-Diacre n’est pas de retour au moment où il faut découvrir le calice, le Diacre fait la génuflexion et passe à la droite du Célébrant (côté épître). Lorsque le Célébrant disjoint les mains, il découvre le calice et fait la génuflexion avec lui ; et quand le Sous-Diacre arrive, il retourne du côté de l’évangile.
2. Après la communion du Célébrant au Précieux Sang, le Diacre passe du côté de l’épître :
   * S’il y a un ciboire sur l’autel, il génuflecte en partant et en arrivant en même temps que le Sous-Diacre. Il découvre ensuite le ciboire, place le couvercle sur le corporal, et fait la génuflexion avec le Célébrant et le Sous-Diacre.
   * S’il n’y a pas de ciboire sur l’autel, le Diacre, en changeant de côté, génuflecte au milieu, devant le Sous-Diacre. Il ouvre ensuite le tabernacle, fait la génuflexion les mains jointes, sort le ciboire, le pose sur le corporal, le découvre en plaçant le couvercle sur le corporal, et fait la génuflexion avec le Célébrant et le Sous-Diacre.
   
3. Si la coutume est de réciter le Confiteor avant la communion, le Diacre et le Sous-Diacre se retirent aux côtés de l’autel, sur le degré au dessous du marchepied, se plaçant l’un vis-à-vis de l’autre. Le Diacre, profondément incliné, chante ou dit à haute voix, selon la coutume, le Confiteor. Puis le Célébrant dit Misereatur vestri…et Indulgentiam absolutionem…, à ces derniers mots, le Diacre se redresse, se signe et s’avance à la droite du Célébrant (côté épître).
4. Le Diacre prend alors la patène :
   * S’il ne communie pas, il se retourne en même temps que le Célébrant pour l’Ecce Agnus Dei ; puis il passe directement à sa droite (côté évangile) se croisant avec le Sous-Diacre, sans génuflecter, et soutient la patène pendant la communion des fidèles.
   * S’il doit communier, il s’agenouille sur le marchepied pour l’Ecce Agnus Dei et les trois Domine non sum dignus, communie puis passe directement à droite du Célébrant (côté évangile) se croisant avec le Sous-Diacre, sans génuflecter, et soutient la patène pendant la communion des fidèles.
   
5. Au retour à l’autel :
   * S’il reste des hosties à conserver dans le ciboire, le Diacre monte à droite du Célébrant (côté épître), pose la patène sur le corporal, génuflecte avec le Célébrant, recouvre le ciboire, le replace dans le tabernacle, génuflecte et ferme le tabernacle. Puis le Diacre retourne au Missel du côté évangile, en changeant de côté avec le Sous-Diacre, ils génuflectent ensemble au milieu de l’autel, l’un derrière l’autre.
   * S’il n’y a plus d’hosties dans le ciboire, le Diacre à le fin de la communion remonte à l’autel à gauche du Célébrant (côté évangile) et pose la patène sur le corporal ; il reste à cette place durant toutes les ablutions.
   * S’il reste quelques hosties qu’on doive à consommer, le Diacre monte à l’autel à gauche du Célébrant (côté évangile) ; puis le Célébrant consomme les hosties pendant que le Diacre s’incline profondément.

22- LES ABLUTIONS

1. Pendant les ablutions, le Diacre, à gauche du Célébrant (côté évangile), prépare dans le Missel l’antienne de communion.
2. Quand le Sous-Diacre descend au milieu de l’autel, les mains jointes, pour changer de côté, le Diacre porte le Missel au côté de l’épître en génuflectant au milieu de l’autel, devant le Sous-Diacre ; puis il reprend sa place derrière le célébrant sur le dernier degré ou in plano si il n’y a qu’un seul degré.

23- LA POSTCOMMUNION ET LA BÉNÉDICTION

1. Durant la lecture de l’antienne de communion par le Célébrant, le Diacre se tient derrière lui, sur le dernier degré ou bien in plano.
2. Lorsque le Célébrant se rend au milieu de l’autel pour chanter Dominus vobiscum, le Diacre observe ce qui a été dit pour la Collecte (10-1).
3. Quand le Célébrant a achevé la postcommunion, le Diacre le suit au milieu de l’autel sur le dernier degré, ou in plano si il n’y en a qu’un seul. Après Dominus vobiscum, il se retourne vers les fidèles et chante Ite missa est. S’il doit chanter Benedicamus Domino ou Requiescant in pace, il ne se retourne pas.
4. Pendant que le Célébrant dit le Placeat, le Diacre et le Sous-Diacre se placent sur le degré au dessous du marchepied, au milieu, le Diacre du côté de l’épître, le Sous-Diacre du côté de l’évangile. Quand le Célébrant dit Benedicat vos, le Diacre se met à genoux sur le marchepied, incline un peu la tête et se signe. Il répond Amen.

24- LE DERNIER ÉVANGILE ET LA SORTIE

1. Quand la bénédiction est donnée, le Diacre se lève et reste à la même place qu’il occupait pendant la bénédiction, tourné vers l’évangile. Il fait les signes de croix au commencement de l’évangile et fait la génuflexion avec le Célébrant à Et Verbum caro factum est.
2. A la fin remonte sur le marchepied à droite du Célébrant, s’incline avec lui à la Croix et ils descendent ensemble au bas des degrés. Le Diacre reçoit ensuite du Cérémoniaire sa barrette et celle du Célébrant, fait avec lui la génuflexion in plano et rend sa barrette au Célébrant (avec les baisers d’usage). Il regagne la sacristie en suivant le Sous-Diacre et en précédant le Célébrant.

25- RETOUR A LA SACRISTIE

1. Arrivés à la sacristie, le Diacre se découvre, salue la Croix et le Célébrant. Le Diacre ôte son manipule et aide le Célébrant à quitter ses ornements.
2. Il quitte ensuite ses ornements, aidé par les acolytes, et va faire ses actions de grâces en un lieu convenable.

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