Le "Je" et le "Moi"

De Salve Regina

Psychologie
Auteur : Mgr Fulton J. Sheen
Source : Dépassons-nous ! (Lift up your heart) éd. Salvator
Date de publication originale : 1954

Difficulté de lecture : ♦♦ Moyen

L’histoire du Dr Jekyll et de M. Hyde[1] est celle de tout homme né de la femme. En chacun de nous il y a en effet deux personnalités à vivre, le je et le moi : le moi que nous semblons être, et le moi que nous sommes, un homme connu des autres, et un homme qu’ils ignorent. Le je est en nous l’enfant gâté, égoïste, pétulant, bruyant, la création de nos fautes vécues. Le moi est notre person­nalité faite à l’image et ressemblance de Dieu[2].

Ces deux existences ne peuvent être menées de front. Les vouloir concilier, c’est se vouer au remords, à l’angoisse et au mécontentement intérieur. Pour que nous trouvions la vraie liberté, notre je doit nécessairement abdiquer en faveur de notre véritable personnalité. Mais le moi apparent est pour certains compagnon si familier qu’ils ne peuvent s’en défaire; à rien ne sert de leur dire que ce moi superficiel n’a point de place légitime en eux.


Tel un moule de plâtre, le faux je doit être tranché, arraché, et c’est là une opération qui ne va pas sans sacrifice, sans douleur et sans quelque pénible violence.

La prédominance du je dans notre vie nous fait condamner les peccadilles d’autrui et excuser nos graves désordres; nous voyons la paille dans l'œil de notre pro­chain, mais non la poutre qui est dans le nôtre. Nuire au prochain, ce n’est pas un mal de notre part, mais ceux qui nous traitent de même devraient bien se montrer un peu plus raisonnables. Nous haïssons les autres, c’est une marque de zèle; nous les flattons par intérêt, mais nous appelons cela de l’ « affection ». Leur mentir, c’est avoir du « tact ». Nous hésitons à défendre nos convictions religieuses, et nous appelons cela de la « prudence ». Nous écartons égoïstement les autres, et nous appelons cela « défendre nos justes intérêts ». Nous les jugeons, et nous appelons cela « voir les choses en face ». Nous refusons d’abandonner nos désordres, et nous traitons de « poltrons » ceux qui agissent de même. Nous nous gavons à table, mais c’est pour notre « santé ». Nous accumulons plus de richesses que ne l’exige notre condition, et nous appelons cela de la « prévoyance ». Nous nous offusquons de l’opulence des autres, et nous nous qualifions de « défenseurs des opprimés ». Nous nions les inviolables principes de la justice, nous ménageons la chèvre et le chou, et nous nous targuons de « libéralisme ». Toutes nos phrases commencent par « je », mais nous traitons de « raseur » l’incongru qui nous coupe la parole pour donner son avis. Nous ruinons notre vie de famille par le divorce, et nous disons qu’il nous faut bien « vivre notre vie ». Nous nous croyons vertueux tout simplement parce qu’il se trouve des gens vicieux.

Nous qualifions de « vie raisonnable » notre indolence et notre paresse. Nous déguisons notre répugnance psychologique au travail en exaltant un socialisme où l’état se charge de tout. Nous avons tant souci d’être aimés que nous en oublions d’aimer. Nous chérissons si bien nos ennuis que nous demeurons insensibles aux aimables qualités d’autrui. Notre argent nous fait croire en notre valeur personnelle. Nous critiquons injustement les autres, mais en alléguant qu’il leur est bon de s’entendre dire leurs vérités. Nous jugeons nos vertus par les vices que nous évitons. Nous sommes fiers du clinquant dont nous parons l’écrin de notre existence, et nous le qualifions de « charme ». Nous refusons de prendre parti pour quoi que ce soit, et nous vantons notre « largeur d’esprit ». Voilà à quelles tentations nous entraîne toujours le je si nous lui lâchons la bride.

Ceux qui exaltent le je, le moi apparent, se laissent volontiers captiver par des problèmes étrangers qui ne les concernent aucunement, pour ne point affronter celui de leur égoïsme personnel. D’où vient la vogue actuelle des drames sensationnels au théâtre, des histoires de crimes mystérieux au cinéma, et des reportages horrifiants dans les journaux ? Ne serait-ce pas l’indice des préoccupations intimes qui agitent des millions d’hommes aujourd’hui; mais au lieu d’en chercher la solution, incon­testablement difficile, ils éludent le problème et lui pré­fèrent l’étude des aventures déconcertantes des autres. Ne serait-ce pas, que ceux qui ont l’âme tourmentée d’horreurs aiment à entendre parler de monstruosités pires que les leurs, à en voir le spectacle sur l’écran, afin d’oublier momentanément leur propre enfer intérieur ?

« Pourquoi, se demande-t-on, pourquoi telle personne ne reconnaît-elle pas ses fautes ? » C’est qu’elle n’a jamais pratiqué l’introspection ; chez elle, le je a obscurci le moi, l’égoïsme a noyé la personnalité. D’autre part, il arrive parfois — pas toujours — que la vue d’un défaut du prochain trahisse la présence du même mal en nous. Comment une femme pourrait-elle dire d’une autre : « C’est une jalouse » ou « C’est une rosse », si elle ne savait par elle-même en quoi consistent ces défauts ? « Ne jugez pas, et vous ne serez pas jugés », nous dit Notre-Seigneur. Juger notre prochain, c’est nous révéler à nous-mêmes, et ainsi nous juger nous-mêmes. L’irritabilité et la suscepti­bilité de certaines personnes à leur propre sujet, la façon violente dont elles réagissent à la critique, accuse combien elles sont soucieuses de protéger leur faux je, combien elles ont peur de laisser leur moi réel subir la lumière du jour.

Le je et le moi, ou le moi superficiel et le moi réel, étant en relation comme la balle avec la graine, il s’ensuit que le moi ne se révèle que si le je est d’abord écarté. Pour qu’une pomme devienne un pommier il faut d’abord qu’elle se dépouille de sa pulpe pour dégager la graine et lui permettre de se développer.

Quantité de brochures nous renseignent actuellement sur la façon de tromper les gens par la flatterie ou de gagner leurs bonnes grâces par un laxisme extrême au point de vue moral. Ce sont en réalité des appels à notre égoïsme, qui aboutissent à renforcer les prétentions du je et à rendre la balle plus impénétrable en empêchant effectivement la libération du moi, du moi réel. L’utili­sation d’autrui au service de l’ambition est l’inverse de la véritable affection et du développement personnel. Ceux qui cachent constamment leur véritable personnalité sous un déguisement non seulement se révèlent tout autres aux heures difficiles, mais ils conservent tout juste un minimum de cette authentique conscience de soi indis­pensable dans la vie. Leur sens du moi est tellement extériorisé, si dépendant de l’approbation d’autrui, qu’ils ne se sentent jamais intégrés, qu’ils ne sont jamais capables de trouver la paix. Leurs émotions et leurs actions sont en lutte. Ils semblent continuellement déchirés par un conflit intérieur entre ce qu’ils devraient être et ce qu’ils sont. Le perpétuel souci des apparences et de leurs émotions de surface les accapare trop pour qu’ils puissent aimer dans le vrai sens du mot. Ils aiment l’expérience de l’amour, mais ils n’aiment personne parce qu’ils sont eux-mêmes à peine des personnes. N’osant pas s’examiner intérieurement par crainte des squelettes cachés dans les alvéoles de leur âme, ils abhorrent le calme et le silence ; car ceux-là seuls peuvent vivre avec eux-mêmes, qui ont l’âme en paix.

La différence entre celui chez qui domine le je, ou l’égoïsme, et celui en qui domine le moi, ou la personnalité, correspond à celle qui sépare la fausse gaîté du vrai bonheur, la vie névrosée de la vie normale.

L’égotiste peut se représenter ainsi :

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Le je, ce masque qu’il veut montrer, constitue l’intérêt central de sa vie, la norme d’appréciation de tous ses désirs, de toutes ses pensées, de toutes ses affections. Le moi, le moi réel qui porte la Divine Image, est très faible en lui et n’affecte que très légèrement le cercle de son existence.

Chez une personne normale la situation est renversée :

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Ici, la personnalité — qui est enracinée en Dieu — a envahi le centre de la vie, tandis que le je de l’égoïsme se remarque à peine tant il est superficiel. Non qu’il y ait eu perte de la personnalité individuelle, plus robuste en réalité et beaucoup plus individuelle que chez l’homme dominé par le je. Le moi, la vraie personnalité, est ce que les philosophes appellent « subsistant », c’est-à-dire qu’elle est capable de revenir sur sa propre essence, de coïncider avec elle-même, de se voir comme elle est réellement et de se connaître par la réflexion. Toute personnalité humaine est si inviolable qu’elle se détache, contre toutes les autres personnalités, comme unique, incommunicable et abso­lument distincte. A cause de sa personnalité, de son moi, tout homme est un précieux mystère. Il échappe à la pesée de l’opinion publique; il ne peut être mesuré d’après son conditionnement, il n’appartient à nul autre qu’à lui-même et personne n’est capable de percer son mystère sinon Dieu, Dieu qui l’a fait. La dignité de chaque moi dépasse nos calculs.

Mais le je est fait à l’image et ressemblance de l’esprit du monde où il vit, comme le moi est fait à l’image et ressemblance du Dieu éternel. Le je est conformiste; il « s’ajuste » à son époque; mais la sainte Écriture nous donne cet avertissement : « Ne vous conformez pas au monde ». Le moi est parvenu à la liberté intérieure en transcendant ce qui est du monde. Le je demeure toujours centré sur lui-même; la personnalité, parce qu’elle est essentiellement un mystère, est prête à se dégager d’elle-même si elle peut retourner à sa source. Le je veut le monde à son service ; toujours à l’auto-déception, car, de par sa nature même, le je cherche à étouffer le moi et son avidité d’effort. Sachant qu’elle serait sa destruction, le je fuit la vérité. Le moi, ou personnalité, la recherche parce qu’elle lui assurerait son épanouissement et sa perfection. Les menteurs sont toujours des gens farouchement attachés à leur je.

A notre époque de socialisme où l’on songe surtout à l’homme dans la foule, nous ne saurions trop insister sur la valeur de la personnalité. L’âme personnelle d’un homme vaut plus que tous les états collectifs, car les états sont faits pour servir la personnalité, et non inversement. La personnalité humaine vaut plus que tout l’univers matériel, car un homme peut mettre tout l’univers dans son esprit par la connaissance. Notre Sauveur mit un jour en balance l’univers et une âme. « Que peut échanger un homme pour son âme ? », conclut-il.

Le mystère de la liberté est inséparable du mystère de la personnalité. Le je veut toujours confondre liberté et licence, mais la personnalité ou le moi entend par liberté responsabilité sous la loi. Le je définit la liberté « le droit de faire tout ce qui lui plaît » ; le moi, « le droit de faire ce qu’il doit ». Le je dit au sujet de ses affections : « J’aime tout ce que je désire » ; la personnalité, ou le moi : « J’aime tout ce que Dieu désire ». Le je n’admet pas d’autre existence que les objets sensibles capables de lui procurer du plaisir. La personnalité reconnaît les valeurs supra-personnelles, car la personnalité est dépourvue de sens s’il n’existe pas un monde supérieur auquel elle puisse aspirer. Le je entre en contact avec les autres je comme des boules de billard qui se heurtent en passant ; le moi accueille les autres personnalités en communion et fraternité, car tout autre moi qui l’attire lui apparaît non comme un objet, mais comme une autre personnalité aussi sacrée qu’un Toi.

Le je dédaigne les autres je, à moins qu’il n’y trouve la satisfaction possible d’un plaisir ou d’une ambition. Le je ressemble à une femme hystérique qui ramène à soi tout ce qui arrive. Il aspire le même air qu’il rejette parce qu’il nie toute autre réalité que lui-même. Il s’érige en maître de la vérité, du bien, de la morale, il suit sa propre loi, il nie la réalité de tout objet et affirme seulement l’existence de soi-même comme sujet.

Le moi, d’autre part, a conscience d’une vocation et d’une mission. Les profondeurs de la véritable personnalité sont émues par l’appel de Dieu qui nous invite à faire bon usage de Ses dons créateurs, non seulement pour nous, mais pour notre prochain et pour tous. « Tout est à vous, mais vous êtes au Christ, et le Christ est à Dieu. » (I Cor., III, 22-23). Par-dessus toute autre chose, parce que le moi confirme l’esprit en sa conscience d’avoir une âme, il compte et espère transcender la mort. Si l’homme n’était qu’une chose, il périrait avec les choses; s’il était un animal, il périrait avec les animaux ; s’il était seulement un je, il disparaîtrait lorsqu’on cesserait de parler de lui ; mais s’il est un moi, la mort, parce qu’il a une âme immor­telle, la mort elle-même ne peut détruire sa personnalité.

Certains égotistes résistent comme des tigres au dépouil­lement de leur je ; mais dès qu’ils arrivent à croire en l’existence d’un moi réel, le changement ne leur apparaît plus comme une perte mais comme un gain. « Qui veut sauver sa vie la doit perdre », a dit le Divin Maître, formulant ainsi cette vérité psychologique, que la perte du je nous fait trouver le moi.

Notre-Seigneur voulait nous apprendre par le sacrifice généreux de sa vie comment nous devons tous renoncer à notre existence égoïste ; ses propres disciples tentèrent de l’en dissuader. Que lui dirent les Grecs lorsqu’ils vinrent le voir, nous l’ignorons, mais sans doute lui conseillèrent-ils vivement d’aller à Athènes dont les citoyens, coupables de la condamnation d’un seul sage, s’en étaient toujours repenti. Il y trouverait bon accueil, mais s’il restait parmi les siens, il s’exposait très probablement à la mort. Sa réponse : « Il faut que le grain de blé tombe dans la terre et meure pour ne point rester un simple grain de blé », nous rappelle que la mort est toujours condition de la résurrection. La balle doit d’abord disparaître pour que germe la graine. « C’est à Lui de grandir et à moi de m’effacer », dit Jean-Baptiste en voyant le Sauveur.

Ainsi en est-il pour nous : le moins bon en nous doit s’effacer devant le meilleur : le je doit diminuer, le moi doit croître. Mais croître, le moi ne le peut sans communion avec d’autres personnalités, ce qui implique l’amour du prochain. Le prochain, fût-il haïssable par lui-même, apparaît aimable au moi pleinement développé du fait qu’il est, lui aussi, enfant de Dieu. Ainsi la personnalité s’épa­nouit par l’obéissance à la double loi de l’amour de Dieu et de l’amour du prochain. Quiconque a surmonté son je trouve que son moi, son moi réel, est plus vaste qu’il ne le soupçonnait : c’est une fenêtre ouverte sur Dieu, sur Son frère humain, et sur tout le magnifique cosmos.

Mais il y a un Toi Divin plus séant comme centre de la vie que le je ou le moi, et c’est Dieu révélé en Sa Divine Nature. Le je mourant, le moi prend naissance, et par la libre abdication du moi devant Dieu révélé dans le Christ Jésus, la vie trouve en Lui un nouveau centre. Saint Paul traduit ainsi cette expérience : « Je vis, mais ce n’est plus moi, c’est le Christ qui vit en moi » (Gal., II, 20). De même que le je est devenu le moi en se détachant de son égoïsme, le moi devient maintenant divinisé comme participant à la Divine Nature par un lien d’intérêt et d’amour. Le déta­chement et l’attachement sont l’un et l’autre l'œuvre du moi qui d’un côté écrase l’égoïsme, et de l’autre, par un acte d’auto-immolation, se soumet aux ordres de l’esprit du Christ.

Le je a désormais disparu, et la personnalité elle-même est devenue périphérique :

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Lorsque nous avons fait ainsi de l’orbite de notre vie un mouvement autour du Christ, les pensées qui nous occupent, les désirs qui nous enflamment, le motif de toutes nos actions sont centrés en Notre Divin Seigneur. Notre moi demeure toujours, mais, conformément à la demande du Pater, il n’est que secondaire : « Que Votre Volonté soit faite sur la terre comme au ciel ». Cet abandon du moi marque la cime de son activité, c’est le moi qui se réalise lui-même par un libre don de sa volonté person­nelle. Car la seule chose qui nous soit propre à tel point que Dieu n’y porte jamais atteinte, c’est notre liberté ; la capacité de commettre le mal est le signe temporel et négatif de la liberté, comme l’enfer en est le signe éternel et négatif. Et puisque la volonté demeure toujours libre, elle est l’unique don suprême que nous puissions faire à Dieu. Pareil abandon du centre de notre vie au Christ est le chemin du suprême bonheur. Notre bonheur varie selon le centre d’évolution de notre vie ; si ce centre est le je, ce sont les frustrations ; si c’est le moi, nous trouvons le bonheur naturel partiellement, incomplètement encore. Si c’est Dieu, nous possédons la joie de l’union avec la Vie, la Vérité et l’Amour infinis.

Le choix du centre de notre vie nous est laissé. Néces­sairement satellites, à nous pourtant de choisir notre soleil. L’indépendance de tout centre nous est impossible : nous abdiquons toujours notre liberté. Certains l’immolent à l’opinion publique ; certains se font esclaves de leurs passions; d’autres l’abandonnent à des dictateurs ou à l’État, mais d’autres aussi en font le sacrifice à Dieu, et c’est l’unique façon de trouver la vraie liberté, parce que c’est ainsi seulement que nous sommes unis à Celui dont la volonté nous assure le bonheur. L’opinion publique, la chair, la boisson, rien de tout cela, lorsque nous nous y abandonnons, ne tend jamais à nous rendre la liberté, mais notre libre volonté est affaire capitale pour Dieu : « Si donc le Fils vous affranchit, vous serez vraiment libres » (Jean, VIII, 36).

Lorsque le je est fort, le moi est faible ; lorsque le moi est fort, Dieu peut encore être faible en nous si nous paralysons Son action. Mais lorsque le moi renonce par amour à quelque chose que lui a accordé l’Amour, Dieu en lui devient fort : « En Celui qui me fortifie, je puis tout » (Philip., IV, 13). Le moi qui pourrait s’exténuer au point de se reposer entièrement sur Dieu en Le suppliant d’user de lui comme d’un instrument, alors, par un curieux paradoxe, ce moi serait fort de la puissance de Dieu.

Le centre je n’aime jamais Dieu, car il est son propre dieu. Le centre moi aime Dieu d’une façon limitée, recon­naissant en Lui la Puissance qui fit le monde, la Sagesse qui l’a conçu, et l’Amour ou la Divine Loi de gravitation qui attire tout à Lui. Mais le centre Christ rend la volonté du moi identique avec celle de Dieu, et ne trouve aucun bonheur sinon à aimer Dieu et, en Lui, tous les êtres, même ses ennemis.


Notes et références

  1. The Strange Case of Dr. Jekyll and Mr. Hyde, par R. L. Ste­venson.
  2. Les auteurs modernes ne sont pas tous d’accord sur l’emploi de ces deux mots (le Ego et le I). Celui qui en est fait ici semble le plus généralement admis : Henri Brémond, dans Prière et Poésie; Ch. D. Boulogne, dans Le Moi retrouvé ; Simone Weil, dans Intuitions pré-chrétiennes, etc...fckLRfckLR« Ce ne sont là, bien évidemment, que des symboles. Ce que j’appelle le je, un autre pourrait aussi bien l’appeler le moi... Il me semble toutefois que les symboles que j’ai choisis répondent mieux à la pensée des mystiques. » (H. Brémond, p. 114).
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