Les trois principes des scouts

De Salve Regina

Loi et principes
Auteur : P. Réginald Héret, O.P.
Source : Extrait du livre La Loi scoute
Date de publication originale : 1922

Difficulté de lecture : ♦ Facile

Les trois principes des scouts

I. ‑ Le Scout est fier de sa foi et lui soumet sa vie.

Si j'appartiens au Christ par mon baptême, si je me suis donné de nouveau à Lui par ma Promesse, si je suis fidèle à cet engagement contracté, si je prends mon parti de mon union vivante avec le Seigneur, sa pensée sera ma pensée et toute vérité enseignée par son Église, je l'accueillerai pour soumettre toute ma vie à sa divine emprise.

Ce premier principe exige qu'avant d'être Scout, on veuille être chrétien parfait, c'est‑à‑dire vivre et agir sous l'influence et la direction intérieure de Dieu, être en sa main, le laisser orienter toute notre activité intérieure et extérieure.

Toutes les vertus que demande notre loi puisent dans cette charité, cette insertion de nos vies dans la vie du Christ, leur inspiration, leur sens et leur fécondité..

"Le Christ habite nos cœurs par la foi". L'influence vivante du Seigneur exerce sur notre être et le pénètre tout entier ; et nous, nous observons notre loi et nos coutumes scoutes non pas seulement parce que c'est le devoir, mais par amour pour Lui.


II. ‑ Le Scout est fils de France et bon citoyen.

"Des citoyens prospères et par conséquent heureux", voilà ce que le scoutisme veut faire. On veut produire des garçons bien équipés pour faire face au monde et réussir dans la vie.

Pour cela, il faut penser déjà à l'œuvre commune, à la patrie de qui nous tenons notre manière particulière de parler, de penser, de sentir, dont nous devons assurer les destinées.

Plus tard seulement nous serons citoyens, hommes d'action, pères de famille. Mais il convient que nous nous y préparions comme Scouts et surtout comme routiers.


III. ‑ Le devoir du Scout commence à la maison.

On est scout partout et toujours. C'est affaire d'âme.

En tout lieu et en toute circonstance doit se voir la différence qu'il y a entre un garçon ordinaire et un Scout.

Mais premièrement à la maison : meilleur fils, plus poli, plus serviable, plus affectueux. Ceux qui aiment les camps, le costume et les jeux et qui ne progressent pas chaque jour, depuis qu'ils sont scouts, dans les vertus quotidiennes, n'ont rien compris.

De même au collège, au bureau, à l'atelier, un Scout ne supporte pas qu'on ne le dépasse en valeur.

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