Livret de Baptême

De Salve Regina

Les Sacrements
Auteur : Liturgie
Source : Rituel Romain
Date de publication originale : Inconnu

Résumé : Cérémonial de la liturgie du baptême
Difficulté de lecture : ♦ Facile
Remarque particulière : Existe en mode livret, mis en page pour l'impression.

Introduction

Le BAPTÊME est le sacrement qui efface le péché originel, nous donne la vie surnaturelle, et nous fait chrétiens, c’est-à-dire disciples de Jésus-Christ, enfants de Dieu et de l’Eglise.

De même que la naissance est le premier acte qui nous ouvre sur la terre les portes de l’existence ; de même le Baptême est, dans l’ordre surnaturel, le premier acte qui nous introduit dans la vie de la grâce, et le premier pas dans la voie du ciel.

Or, à la différence de la naissance charnelle, qui nous jette dans la vie pour nous pousser ensuite chaque jour brutalement vers la mort, la naissance spirituelle nous découvre les perspectives infinies d’une vie glorieuse dont rien ne doit empêcher l’éternel épanouissement.

Le Baptême est le fondement de la vie spirituelle ; c’est le sacrement qui nous fait chrétiens, c’est-à-dire disciples du Christ Sauveur ; enfin, c’est le rite qui nous incorpore à l’Eglise.


PRÉSENTATION DU CANDIDAT

I. Interrogatoire

Autrefois, au début du Carême, les catéchumènes admis aux baptêmes de Pâques étaient inscrits au nombre des “élus”.

Jadis, après un interrogatoire de l’évêque, on procédait à différents rites: exsufflation, signes de croix, imposition des mains, imposition du sel. Toutes ces cérémonies qui accompagnaient l’inscription des candidats se faisaient en dehors de l’église. Actuellement encore, elles doivent normalement se faire à l’extérieur.


Le prêtre interroge l’enfant :


- N., que demandez-vous à l’Eglise de Dieu ? - N., quid petis ab Ecclésia Dei ?

Le parrain et la marraine répondent :


R/ La Foi. R/ Fidem.
- Que vous procure la Foi ? - Fides, qui tibi præstat ?
R/ La Vie éternelle. R/ Vitam ætérnam.
- Si donc vous voulez posséder la vie éternelle, observez les Com­mandements : Tu aimeras le Sei­gneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. - Si ígitur vis ad vitam íngredi, serva mandáta. Díliges Dómi­num Deum tuum ex toto corde tuo, et ex tota ánima tua, et ex tota mente tua, et próximum tuum sicut teípsum.


II Exsufflation

Le prêtre souffle trois fois sur le visage de l’enfant. Ce geste fut celui du Christ pour chasser le démon.


 Sors de cet(te) enfant, esprit impur, et cède la place à l’Esprit-Saint Paraclet.  Exi ab eo (ea) immúnde spíritus, et da locum Spirítui Sancto Paráclito.

 


III Signes de croix sur l’enfant

 Ce signe de la croix est le sceau du Christ, rappel de la rédemption, protection du chrétien. Il aidera le baptisé à rendre témoignage au Christ.

 Avec le pouce, le prêtre trace un signe de croix sur le front et sur la poitrine de l’enfant, en disant :

 


 Recevez le signe de la Croix sur votre front X et dans votre cœur X. Accueillez la Foi et ses ensei­gne­ments divins, et vivez de telle manière, que vous puissiez être désormais le temple de Dieu.  Accipe signum Crucis tam in fron Xte, quam in cor Xde, sume fidem cæléstium præcep­tórum : et talis esto móribus, ut templum Dei jam esse possis.
Prions. Orémus.
 Seigneur, écoutez nos prières avec bonté : entourez constam-ment de votre puissante protection N., votre Elu(e) que nous avons mar­qué(e) de la croix du Seigneur. Faites qu’il (elle) garde les pre­miers éléments de la gloire divine et que, par sa fidélité à vos com­man­dements, il (elle) puisse parvenir à la gloire de la nouvelle naissance. Par le Christ Notre-Seigneur.  Preces nostras, quæsumus, Dómine, cleménter exáudi : et hunc Eléctum tuum N. (hanc Eléctam tuam N.) Crucis Domí­nicæ impressióne signátum (-tam) perpétua virtúte custó­di : ut, magnitúdinis glóriæ tuæ rudi­ménta servans, per custó­diam mandatórum tuórum ad regeneratiónis glóriam per­veníre mereátur. Per Christum Dómi­num nostrum.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


IV Imposition de la main

 

 Ce geste d’autorité symbolise la prise de possession par Dieu de l’enfant en même temps que l’appel à la grâce d’en haut.

 Le prêtre pose la main sur la tête de l’enfant puis tient la main étendue, en disant :

 


Prions. Orémus.
 Dieu tout-puissant et éternel, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, daignez regarder votre serviteur (servante) N., que vous avez appelé(e) à la Foi. Ecartez de lui (d’elle) tout aveuglement du cœur ; brisez tous les liens par lesquels Satan le (la) tenait attaché(e). Ouvrez-lui la porte, Seigneur, dans votre miséricorde : qu’imprégné(e) du sel, symbole de votre sagesse, il (elle) ne soit pas atteint(e) par l’infection des passions mauvaises, mais qu’au parfum de vos enseignements, il (elle) vous serve avec joie dans votre Eglise, et qu’il (elle) progresse de jour en jour. Par le Christ Notre-Seigneur.  Omnípotens sempitérne Deus, Pater Dómini nostri Jesu Christi, respícere dignáre super hunc fámulum tuum N., quem (hanc fámulam tuam N., quam) ad rudiménta fídei vocáre dignátus es : omnem cæcitátem cordis ab eo (ea) expélle : disrúmpe omnes láqueos sátanæ, quibus fúerat colligátus (-a) : áperi ei, Dómine, jánuam pietá­tis tuæ, ut, signo sapiéntiæ tuæ imbútus (-a), ómnium cupidi­tátum fœtóribus cáreat, et ad suávem odórem præceptórum tuórum lætus (-a) tibi in Ec­clésia tua desérviat, et profíciat de die in diem. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


V Imposition du sel

Le sel présage la saveur des aliments divins et préserve de la corruption des vices.

Le prêtre met donc dans la bouche de l’enfant un peu de sel bénit, en disant :

 


 N., recevez le sel de la sagesse : qu’il vous purifie pour la vie éternelle.  N., áccipe sal sapiéntiæ : propitiátio sit tibi in vitam ætérnam.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.
La paix soit avec vous. Pax tecum.
R/ Et avec votre esprit. R/ Et cum spíritu tuo.
Prions. Orémus.
 Dieu de nos pères, Dieu source de toute vérité, nous vous en prions et supplions de regarder avec bonté votre serviteur (ser­vante) N. qui vient de goûter ce premier aliment sacré, le sel. Ne permettez pas qu’il (elle) reste plus longtemps affa­mé(e) sans pouvoir se rassasier de la nourri­ture céleste. Qu’il (elle) ait tou­jours la ferveur de l’esprit, qu’il (elle) soit joyeux(-se) dans l’espé­rance, toujours zélé(e) à vous servir. Conduisez-le (la), Sei­gneur, jusqu’au bain de la nou­velle nais­sance, afin que, selon vos pro­messes, il (elle) obtienne avec vos fidèles les récompenses éter­nelles. Par le Christ Notre-Seigneur. Deus patrum nostrórum, Deus univérsæ cónditor veritátis, te súpplices exorámus, ut hunc fámulum tuum N. (hanc fámu­lam tuam N.) respícere digné­ris pro­pítius, et hoc primum pábulum salis gustántem, non diútius esuríre permíttas, quo minus cibo expleátur cælésti, quátenus sit semper spíritu fervens, spe gaudens, tuo semper nómini sérviens. Per­duc eum (eam), Dómine, quæ­su­mus, ad novæ regeneratiónis lavácrum, ut cum fidélibus tuis promissiónum tuárum ætérna præmia cónsequi mereátur. Per Christum Dóminum nos­trum.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.

Cette première partie s’achève sur le souhait du baptême.


ADMISSION DANS L’ÉGLISE

Autrefois, le mercredi de la quatrième semaine de Carême, avait lieu le « grand scrutin » : ensemble de cérémonies, fait à la fois de rites préparatoires et d’instructions : exorcisme, signes de croix, imposition des mains, explication de l’évangile, du Credo et du Pater.

 


VI Exorcisme

Avant de consacrer l’enfant à Dieu par le baptême, l’Eglise par ses exorcismes, en chasse le démon.

Le prêtre trace trois fois le signe de la croix sur l’enfant, en disant :

 


 Je t’exorcise, esprit impur, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, va-t-en, retire-toi de cet(-te) enfant de Dieu N. : Celui-là même, maudit, te le com­mande, qui marcha sur la mer et dont la main puissante soutint Pierre qui enfonçait.  Exorcízo te, immúnde spíri­tus, in nómine Pa Xtris, et Fí Xlii, et Spíritus X Sancti, ut éxeas, et recédas ab hoc fámulo (hac fámula) Dei N. : Ipse enim tibi ímperat, maledícte, damnáte, qui pédibus super mare ambulávit, et Petro mergénti déx­teram porréxit.
 Ainsi, démon maudit, recon­nais ton jugement et rends honneur au vrai Dieu vivant, rends honneur à son Fils Jésus-Christ et à l’Esprit-Saint, et quitte cet(-te) enfant de Dieu N., car Jésus-Christ notre Seigneur et notre Dieu a daigné l’appeler aux eaux du baptême et à sa sainte grâce et béné­diction.  Ergo, maledícte diábole, reco­gnósce senténtiam tuam, et da honórem Deo vivo et vero, da honórem Jesu Christo Fílio ejus, et Spíritui Sancto, et recéde ab hoc fámulo (hac fámula) Dei N., quia istum (istam) sibi Deus et Dómi­nus noster Jesus Christus ad suam sanctam grátiam, et bene­di­ctió­nem, fon­témque Baptísmatis vocáre dignátus est.


VII Signe de croix

 Le chrétien est consacré au Christ ; toute emprise de Satan serait une profanation.

 Le prêtre trace une croix sur le front de l’enfant, en disant:

 


 Et ce signe de la sainte Croix X que nous traçons sur son front, toi, démon maudit, n’aie jamais l’au­dace de le profaner, nous te l’or­don­nons par le Christ Notre Seigneur.  Et hoc signum sanctæ Cru Xcis, quod nos fronti ejus damus, tu, maledícte diábole, numquam áudeas violáre. Per eúmdem Christum Dóminum nos­trum.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


VIII Imposition de la main

 Avant d’introduire l’enfant dans l’église, le prêtre lui impose une dernière fois la main, en demandant déjà pour lui toutes les grâces de la vie chrétienne :

 


Prions. Orémus.
 Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant, auteur de la lumière et de la vérité, j’implore votre éternelle et très sainte miséricorde sur votre serviteur N. (servante N.), afin que vous dai­gniez l’éclairer de votre lumière. Purifiez-le (la) et sancti­fiez-le (la); donnez-lui la véritable science, afin que, devenu(-e) digne de la grâce du baptême, il (elle) garde une espérance ferme, un jugement droit et une doctrine irré­pro­chable. Par le Christ notre Seigneur.  Ætérnam, ac justíssimam pie­tá­­tem tuam déprecor, Dó­mi­ne sancte, Pater omní­po­tens, ætérne Deus, auctor lúminis et veritátis, super hunc fámulum tuum N. (hanc fá­mu­lam tuam N.), ut dignéris eum (eam) illumináre lúmine intelligéntiæ tuæ : munda eum (eam), et sanctífica : da ei sciéntiam veram, ut, di­­gnus(‑a) grátia Baptísmi tui efféctus(-a), téneat firmam spem, consílium rectum, doc­trí­nam sanctam. Per Christum Dóminum nostrum.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


IX Entrée dans l’église

 Pénétrer dans l’église est tout un symbole : c’est “avoir part avec le Christ à jamais”.  Le prêtre met sur l’épaule gauche de l’enfant l’extrémité de son étole, insigne de son autorité sacerdotale, et l’introduit dans l’église, en disant :

 


 N., entrez dans la maison de Dieu, afin d’avoir part avec le Christ pour la vie éternelle.  N., ingrédere in templum Dei, ut hábeas partem cum Christo in vitam ætérnam.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


X Credo & Pater

Le Credo - transmis par les apôtres - et le Pater - reçu du Christ - sont la règle de la Foi et la prière du chrétien.  Entrés dans l’église, le parrain et la marraine, au nom de l’enfant, récitent à haute voix avec le prêtre le Credo et le Pater :

 

 Je crois en Dieu le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique Notre Seigneur ; qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie ; a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été ense­veli ; est descendu aux enfers, est ressuscité des morts le troi­sième jour ; est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant ; d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion des Saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Ainsi soit-il.

 


 Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre Nom soit sanctifié ; que votre règne arrive ; que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour, pardonnez-nous nos offen­ses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés  ; et ne nous laissez pas succomber à la ten­tation ; mais délivrez-nous du mal. Ainsi soit-il. 


DERNIÈRE PRÉPARATION

Autrefois, dans la matinée du samedi saint, avait lieu un dernier scrutin. Exorcisme solennel, rite de l’Ephpheta, renonciation à Satan et onction de l’huile sainte.


XI Exorcisme

Le démon est chassé du domaine qu’il usurpait ; le baptême fera de cet enfant le temple de Dieu.

 Arrivé près de la chapelle où se trouvent les Fonts baptismaux, le prêtre fait un nouvel et solennel exorcisme :

 


 Je t’exorcise, esprit impur, qui que tu sois, au nom de Dieu Xle Père tout-puissant, et au nom de son Fils Jésus X Christ, notre Seigneur et notre Juge, et par l’action du Saint XEsprit ; retire-toi de cette créature de Dieu N., que notre Seigneur daigne appeler en son saint temple, pour qu’il devien­ne lui-même le temple du Dieu vivant et que le Saint-Esprit habite en lui. Je t’en donne l’ordre par ce même Christ notre Seigneur, qui doit venir juger les vivants et les morts et le monde par le feu.  Exorcízo te, omnis spíri­tus im­múnde, in nómine Dei X Patris omnipoténtis, et in nómine Jesu XChristi Fílii ejus, Dómini et Júdicis nostri, et in virtúte Spíri­tus XSancti, ut discédas ab hoc plásmate Dei N., quod Dóminus noster ad templum sanctum suum vocáre dignátus est, ut fiat templum Dei vivi, et Spíritus Sanctus hábitet in eo. Per eúm­dem Christum Dómi­num nostrum, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sæcu­lum per ignem.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


XII Ephpheta

Privilège du chrétien : s’ouvrir à jamais aux choses de Dieu.

 Le prêtre prend un peu de salive et en touche les oreilles et les narines de l’enfant, comme le fit Jésus lui-même pour guérir le sourd-muet :

 


 Ephpheta, c’est-à-dire ouvrez-vous. Pour respirer le parfum du Christ. Et toi, démon, prends la fuite, car le jugement de Dieu approche.  Ephphéta, quod est, Ada­períre. In odórem suavi­tá­tis. Tu autem effugáre, diábole ; appropinquábit enim judí­cium Dei.


XIII Renonciation à Satan

Renonciation au démon avant l’adhésion au Christ.

 A ce nouvel interrogatoire, le prêtre interroge, le parrain et la marraine répondent :

 

· Le prêtre interroge l’enfant :


- N., renoncez-vous à Satan ? - N., abrenúntias sátanæ ?

· Le parrain et la marraine répondent :


R/ J’y renonce. R/ Abrenúntio.
- Et à toutes les œuvres de Satan ? - Et ómnibus opéribus ejus ?
R/ J’y renonce. R/ Abrenúntio.
- Et à toutes ses séductions ? - Et ómnibus pompis ejus ?
R/ J’y renonce. R/ Abrenúntio.


XIV Onction d’huile sainte

Il s’agit de l’onction prébaptismale.

Avec l’huile des catéchumènes, le prêtre fait ensuite une onction en forme de croix sur la poitrine et entre les épaules de l’enfant, en disant :



 Je vous oins X de l’huile du salut, dans le Christ Jésus notre Seigneur, pour que vous ayez la vie éternelle.  Ego te línio X óleo salútis in Christo Jesu Dómino nostro, ut hábeas vitam ætérnam.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


LE BAPTÊME

Enfin, le samedi saint dans la soirée, au moment où l’Eglise commençait les solennités de Pâques, les caté­chumènes faisaient leur profession de foi. Puis, au cours de la nuit pascale, on plongeait les catéchumènes dans les fonts baptismaux, et après l’onction du saint chrême, on leur donnait la robe blanche et le cierge allumé.

 

Le prêtre dépose l’étole violette et prend l’étole blanche ; il pénètre dans le baptistère avec le parrain, la marraine et l’enfant.


XV Profession de Foi

La profession de foi reprend les principaux articles du symbole : Dieu en ses trois personnes, la rédemption dans le Christ, la destinée sublime des baptisés.

 

AU PÈRE :

 

· Le prêtre :


- N., croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ? - N., credis in Deum Patrem omnipoténtem, Creatórem cæli et terræ ?

· Le parrain et la marraine répondent :


R/ Je crois. R/ Credo.

 

 AU FILS :

 

· Le prêtre :


- Croyez-vous en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui est né et qui a souffert la passion ? - Credis in Jesum Christum, Fílium ejus únicum, Dóminum nostrum, natum et passum ?

· Le parrain et la marraine répondent :


R/ Je crois. R/ Credo.

 

 AU SAINT-ESPRIT :

 

· Le prêtre :


- Croyez-vous aussi en l’Esprit-Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la ré­mission des péchés, à la résur­rec­tion de la chair et à la vie éternelle ? - Credis et in Spíritum Sanctum, sanctam Ecclésiam cathólicam, Sanctórum communiónem remis­siónem peccatórum, carnis re­sur­­rectiónem, et vitam ætér­nam ?

· Le parrain et la marraine répondent :


R/ Je crois. R/ Credo.


XVI LE BAPTÊME

Invitation au baptême.


· Le prêtre :


- N., voulez-vous être baptisé ? - N., vis baptizári ?

· Le parrain et la marraine répondent :


R/ Oui, je le veux. R/ Volo.

 

Ensevelis avec Jésus par le baptême en sa mort, nous ressuscitons avec lui à une vie nouvelle nous dit saint Paul.


Le parrain et la marraine tenant l’enfant, le prêtre verse par trois fois, en forme de croix, de l’eau baptismale sur la tête de l’enfant. En même temps, il prononce les paroles sacramentelles :

 



N., JE VOUS BAPTISE AU NOM DU PÈRE ET DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT. - N., EGO TE BAPTÍZO IN NÓMINE PATRIS ET FÍLII ET SPÍRITUS SANCTI.


XVII Onction du saint Chrême

Le baptême fait de nous les membres du Christ, l’Oint par excellence ; Christ signifie “celui qui a reçu l’onction”.

Le prêtre oint la tête de l’enfant avec le saint Chrême, en disant :

 


 Que le Dieu tout-puissant, Père de Jésus-Christ notre Seigneur, qui vous a fait renaître de l’eau et de l’Esprit-Saint, et qui vous a donné remise de tous les péchés, vous imprime lui-même X l’onc­tion du chrême du salut, en ce même Jésus-Christ, notre Sei­gneur, pour la vie éternelle.  Deus omnípotens, Pater Dómini nostri Jesu Christi, qui te regenerávit ex aqua et Spíritu Sancto, quique dedit tibi remis­siónem ómnium pecca­tó­rum, ip­se te líniat X Chrísmate salútis in eódem Christo Jesu Dómino nostro in vitam ætérnam.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.
La paix soit avec vous. Pax tibi.
R/ Et avec votre esprit. R/ Et cum spíritu tuo.


XVIII Imposition du vêtement blanc

Le vêtement blanc symbolise la pureté de l’âme, lavée du péché.

Le prêtre place sur la tête de l’enfant un linge blanc, qui remplace la robe blanche que les néophytes portaient autrefois pendant huit jours, en disant :



 Recevez ce vêtement blanc. Puissiez-vous le porter sans tache jusqu’au tribunal de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de manière à posséder la vie éternelle.  Accipe vestem cándidam, quam pérferas immaculátam ante tribúnal Dómini nostri Jesu Christi, ut hábeas vitam ætérnam.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


XIX Le cierge allumé

Le cierge est le symbole de la foi, lumière du chrétien pour sa vie entière.

 Le prêtre donne à l’enfant ou au parrain le cierge allumé, en disant :

 


 Recevez cette lumière. Gardez sans défaillance la grâce de votre baptême. Observez les com­man­de­ments de Dieu ; ainsi, quand le Seigneur viendra pour les noces éternelles, vous pourrez aller à sa rencontre avec tous les saints dans la cour céleste et vivre dans les siècles des siècles.  Accipe lámpadem ardéntem, et irreprehensíbilis custódi Baptís­mum tuum : serva Dei mandáta, ut, cum Dóminus vénerit ad núptias, possis occúrrere ei una cum ómnibus Sanctis in aula cælésti, et vivas in sæcula sæcu­lórum.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.


XX Souhait final

Il s’agit du plus beau des souhaits.

Le prêtre termine en disant :

 


 N., allez en paix, et que le Seigneur soit avec vous.  N., vade in pace, et Dóminus sit tecum.
R/ Ainsi soit-il. R/ Amen.
 
 

 

 


 

CHANT : Je suis Chrétien

 


R Je suis chrétien ! Voilà ma gloire, Mon espérance et mon soutien, Mon chant d’amour et de victoire, Je suis chrétien ! Je suis chrétien !

 

1. Je suis chrétien ! Le saint baptême lava mon âme, y mit la foi Me fit enfant de Dieu Lui-même, sa grâce vit et règne en moi !

 

2. Je suis chrétien ! J’ai Dieu pour Père ; Je veux L’aimer et Le servir ; En Lui je crois, en Lui j’espère, Pour Lui je dois vivre et mourir.

 

3. Je suis chrétien ! Je suis le frère De Jésus-Christ, mon Rédempteur, Le suivre en tout sur cette terre, C’est mon devoir, c’est mon honneur.

 

4. Je suis chrétien ! O sainte Eglise, Je veux rester votre humble enfant ; Mon âme en tout vous est soumise : On n’est chrétien qu’en vous aimant.

 

5. Je suis chrétien : j’attends, je prie, Je reste ferme en mes combats, Les yeux fixés sur ma patrie : Où le Très-Haut me tend les bras.

 

LA CONSÉCRATION DE L’ENFANT À LA SAINTE VIERGE

Le prêtre, suivi des parents qui portent l’enfant, et les fidèles, se rendent à l’autel de la Sainte Vierge.

Les parents déposent l’enfant sur l’autel (ou bien la marraine devant l’autel le tient entre ses bras). Puis le père et la mère, agenouillés devant l’autel, récitent la prière suivante :

Sainte Vierge Marie, vous que Jésus nous a donnée comme mère au calvaire, nous vous présentons cet enfant que Dieu nous a confié. Par le baptême, il est devenu frère de Jésus-Christ : nous vous l’offrons, nous vous le consacrons, nous le confions à vos soins, à votre tendresse et à votre vigilance maternelles.

Que par votre intercession Dieu le protège dans son corps et le défende dans son âme ; s’il venait à s’égarer, poursuivez-le de votre amour maternel, et ramenez-le pour qu’il obtienne de votre Fils le pardon et renaisse à la vie.

Et nous, son père et sa mère, aidez-nous dans la tâche que nous aurons désormais à remplir auprès de lui. Aidez-nous à lui transmet­tre les enseignements de la foi, à lui apprendre à vivre selon la loi du Christ, afin qu’un jour nous soyons tous réunis dans la maison du Père, dans l’intimité de votre Fils, et dans la joie du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.


Tous terminent par le JE VOUS SALUE MARIE ou le SALVE REGINA.

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