Halloween et Pokémon

De Salve Regina

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L'éducation des enfants
Auteur : abbé J. Olivier
Source : Cet article est une fusion de plusieurs articles parus dans la revue « Opus Dei » de janvier 2003, dirigée par l’abbé Ferdinand Portier (La bergerette, 65100 BARTRES). Les articles repris sont celui de Ph. Houdenot, le bulletin de l’étoile Notre-Dame et un extrait de la correspondance européenne.

Difficulté de lecture : ♦ Facile


Depuis quelques années, nous assistons à un développement de ces deux nouveautés. Comment expliquer cela ? Deux réponses nous sont faites habituellement.

C’est une question de mode

Autrefois on collectionnait des timbres, aujourd’hui ce sont des Pokémons. Hier on se déguisait pour le carnaval, aujourd’hui, on le fait aussi pour Halloween, il faut bien que les enfants s’amusent ! D’ailleurs cela passera et dans cinq ans on trouvera autre chose.

C’est une question commerciale

Après Noël, Pâques, on a trouvé une autre fête qui est l’occasion de nouvelles dépenses, aussi bien pour les enfants que pour les décorations des magasins. Et certains affichent leur mécontentement, car il faut toujours ouvrir le porte-monnaie. Pour beaucoup de gens, les Pokémons et la fête d’Halloween ont ce sens là et cela n’ira pas plus loin.

Mais qu’en pensent les organisateurs ? Cette fois, leur réponse revêt un aspect idéologique « Halloween est avant tout une occasion de tourner en dérision diables, sorcières, fantômes et vampires. » (Directrice du service commercial des produits "Mars").

Mais là, on ne comprend pas bien l’argument

  •  ou bien les démons, les sorcières… n’existent pas, et alors pourquoi faire un tel tapage autour de cela
  •  ou bien les démons, les sorcières… existent comme êtres malfaisants, et alors pourquoi habituer les enfants à les imiter ?
  •  Ce que l’on peut en conclure, c’est que l’on ne nous dit pas la vérité. En fait, il faut affirmer que les Pokémons et la Fête d’Halloween sont d’inspiration diabolique.

Quelles preuves donner pour lancer une telle affirmation ?

  •  Ces nouveautés portent la marque de démon, car elles sont contre nature. Elles ne sont pas seulement laides, mais elles vont à l’encontre des lois naturelles.
  •  Elles donnent un pouvoir magique. C’est ainsi que le démon veut maîtriser les âmes : « Si tu m’adores, je te donnerai puissance sur le monde » dira Satan à Notre-Seigneur.

Les Pokémons sont contre nature, puisqu’il s’agit d’un croisement entre le règne animal et le règne végétal, ils donnent un pouvoir magique, car les êtres ainsi formés acquièrent un pouvoir inconnu dans la création. Et la collection des 153 monstres permet à l’enfant de donner à chacun davantage de pouvoirs.

Halloween est contre nature car cette fête rend aimable la laideur et les êtres les plus malfaisants ; et donne un pouvoir magique, parce qu’ainsi affublés, les enfants ont la faculté de jeter des sorts aux personnes qui refusent de leur donner quelque chose lors de leur collecte.

Bien sûr, la plupart du temps tout cela reste au niveau de l’imagination de l’enfant. Cependant, il faut affirmer que pour un maigre salaire, les enfants ainsi formés seront capables de toucher bien vite à la sorcellerie, afin que leurs rêves deviennent réalité. Et cela sans savoir à quoi ils s’engagent. C’est d’ailleurs ce qui leur est proposé. Avec les produits "Mars", "Bounty","M&M’s", on propose à chaque enfant de faire un pacte avec le démon. Sur cette carte de "démon officiel", on demande à l’enfant de coller sa photo, de noter son nom, prénom et surnom démoniaque, et d’apposer sa signature d’enfer. Au bas de la carte on trouve : Lu et approuvé par le maître des démons. Signé : Loucifer.

Le mot d’ordre qui est donné à l’enfant est le suivant ; « Je fais partie des démons de la fête d’Halloween, et je m’engage à dire et à faire plein, plein de choses monstrueuses. »

De plus, il faut savoir que la fête d’Halloween fait partie des quatre sabbats sataniques, et c’en est le plus important. Le sabbat est un culte que les hommes voués au démon adressent à Satan. Ce culte singe le culte rendu à Dieu qui comprend particulièrement le sacrifice offert à Dieu par amour, et la consécration de soi-même dans la vie religieuse. Ainsi le 31 octobre, en cette fête d’Halloween, on trouve en certains lieux des sacrifices sanglants d’enfants et des messes noires avec profanation d’hosties consacrées avec rage et violence. Sacrifices humains et Haine de Dieu, voilà ce que le démon demande pour parodier la Messe qui est un sacrifice divin par amour de Dieu et des hommes.

Durant d’autres sabbats, comme le jour de l’Ascension, le démon réclame la consécration d’âmes pures pour les posséder et étendre son règne. C’est ainsi que dans une classe, une jeune fille visiblement possédée, entrant souvent en transes, s’approcha d’une jeune fille catholique, lui traça trois fois le chiffre 6 sur le front, puis trois fois le chiffre 7 à l’envers, et lui demanda, le jour de l’Ascension, de prononcer une formule en latin devant une croix à l’envers, car le démon doit prendre possession de treize jeunes filles pures ce jour là. Bien entendu, cela était assorti de menaces. Le démon existe, et il veut établir son règne sur cette terre par haine de Dieu et pour entraîner le plus d’âmes possible en enfer. Et c’est pour cela qu’une vraie civilisation du démon se met en place !

Les Origines d’Halloween

Trois cents ans avant Jésus-Christ, une société de prêtres tenait sous son emprise le monde Celte. Chaque année, le 31 Octobre, ceux-ci célébraient en l’honneur de la divinité païenne un Festival de la Mort. Ces prêtres se déplaçant de maison en maison, réclamaient des offrandes pour leur dieu et exigeaient parfois des sacrifices humains. En cas de refus, ils proféraient des malédictions de mort sur cette maison, d’où la malédiction ou présent, ou pour être plus clair : une offrande sinon une malédiction. Pour éclairer leur chemin, ces prêtres portaient de gros navets évidés et découpés en forme de visage où brûlait une bougie faite parfois avec de la graisse humaine provenant des sacrifices précédents. Ces navets représentaient l’esprit qui allait rendre leurs malédictions efficaces.

L’origine celtique de cette fête est évidente : le 31 octobre marquait pour ces peuples la fin de l’année par le passage de l’été à la froidure. A la pleine lune la plus proche du 31 octobre, les populations célébraient la rte de samhain, qui rappelait la défaite de Muck Olla, dieu du Soleil, de l’été, des moissons, et donc de la vie, face à samhain, dieu des ténèbres, des nuits longues et froides, de la chute des feuilles, et donc de la mort. Les druides, sorte de caste politico-spirituelle, parcouraient alors la campagne la nuit pour percevoir l’impôt dû aux sacrifices du dieu de la mort. Des cérémonies de sacrifice avaient aussi lieu pendant deux semaines environ pour immoler des animaux, des esclaves ou des prisonniers de guerre, dans le but d’apaiser le dieu dont on craignait la puissance néfaste.

Par la suite, la christianisation de l’Europe et le changement de calendrier entraînèrent le déclin des nuits de Samhain bien qu’une certaine tradition resta vivace dans les campagnes celtiques, surtout en Irlande. L’Église catholique voulut christianiser cette fête païenne et établit la Toussaint le 1er novembre et la fête des morts le 2 novembre.

Les Irlandais, émigrés en masse à la moitié du 19ème siècle vers l’Amérique, emportèrent cette tradition et en peu de temps, la veille de la Toussaint, All Hallow Evening, se transforma rapidement en Halloween et devint une des trois fêtes nationales.

Au contact de l’Amérique cette fête est devenue un élément commercial important dans une période assez « morte » pour certains secteurs productifs : entre la rentrée des classes et Noël aucune fête ne donnait en effet l’occasion de dépenser. L’aspect économique a sensibilisé aussi l’Europe et le chiffre d’affaire augmente de manière exponentielle.

Mais ceci n’est certainement pas l’aspect le plus important. Arnaud Guyot-Jeannin, président du Collectif Non à Halloween, (73 bd. du Commandant Charcot – 92200 Neuilly-sur-Seine) nous rappelle que « toute fête traditionnelle véhicule les valeurs du Bien, du Beau et du Vrai et possède en son sein des éléments lumineux ou ténébreux, mais Halloween s’identifie à une fête comprenant exclusivement des éléments nocturnes. C’est la fête de la laideur macabre où le monstrueux devient l’image archétypale la plus représentative, et ne propose aucune alternative, aucun défi, aucune échappatoire. ( …) Dans tous les contes ou légendes traditionnels, les sorcières côtoient les fées, les éléments positifs, les éléments négatifs, alors qu’Halloween sacrifie au Mal unique ». Et à l’association Contrefort (32, rue du 19 janvier 92380 Garches) d’ajouter : « aux USA, et dans tout le monde anglo­-saxon, Halloween est la fête commune à tous les satanistes. La Celtic Tradition of Wiccan, société de sorciers la plus active aux États-Unis et au Canada, se vante de recruter de plus en plus. (…) C’est l’occasion pour la majorité des jeunes de faire leur première expérience de spiritisme ». Contrefort, créée en 1999 par un groupe d’étudiants en réaction à Halloween, nous met en garde sur la tradition du « trick or treat » (donnez ou soyez maudit) qui se caractérise par le porte-à-porte qu’effectuent les enfants en direction des adultes pour les encourager à leur offrir quelque chose : « quand vous donnez un bonbon lors d’Halloween, en essence, vous offrez un sacrifice à de faux dieux, vous participez à l’idolâtrie, car c’est une offrande destinée à apaiser des esprits mauvais ».

Le mot "Halloween" vient de "All Hallow’s Evening " ; veille de la Toussaint, et on est tenté de l’associer à cette tradition chrétienne. En réalité les origines de Halloween sont complètement païennes et n’ont aucun rapport avec cette fête religieuse.

La fête des satanistes

Aujourd’hui, dans le monde entier, Halloween est la fête la plus importante pour les satanistes. Le 31 octobre est le nouvel an du calendrier des sorciers. Le "World Book Encyclopedian" affirme que c’est le commencement de tout ce qui est "cold, dark and dead" (c’est-à-dire : froid, noir et mort). De nos jours encore, on sait que les satanistes pratiquent des sacrifices humains cette nuit-là aux États-Unis et en Australie.

Il y a des réunions où il est préférable de ne pas aller. Quand vous laissez vos enfants aller à une soirée Halloween, ou faire "Trick or Treat", cela paraît inoffensif et amusant, mais n’êtes-vous pas en train de les associer, sans en être conscients, à un bien sombre rituel ?

C’est partout le retour au paganisme. Dès que l’on abandonne Dieu, nous avons besoin de le remplacer : "le Père Noël, baptême et mariage civils, fête des mères, des pères, des enfants…" Nous paganisons aussi les mots religieux… Il y a des spécialistes pour cela… L’être humain est religieux au fond de son être.

Être religieux, c’est se relier à Dieu… mais à quel dieu ! Si ce n’est pas le Très-Haut, n’est-ce pas celui d’en dessous ?

Être possédé (avec notre adhésion) par le Dieu Amour produit de l’amour, de la paix, de la joie.

Par contre son adversaire n’a pas besoin de notre adhésion ; il nous pénètre. D’abord par la pensée qu’il nous infuse et que nous retenons, par nos actes, par nos vices et faiblesses, par nos relations… C’est progressif : la tentation, l’habitation, l’emprise, l’obsession…

Et comme pour le requin, il va nous pousser à des actes démentiels que nous ne pouvons même plus contrôler : terreur et agressions de toutes sortes. Dans de nombreuses écoles, 20% des enfants sèment la terreur et empêchent les autres de travailler.

C’est redoutable pour les parents : si vous ne semez pas l’amour en vos enfants, ils vous rendront la haine infusée par l’Autre.

(Bulletin de l'Étoile Notre-Dame)

Nous venons de parler des Pokémons et d’Halloween, maintenant il faut les replacer dans le vaste plan de domination du démon qui se met en place rapidement.

Première étape : Écarter toute résistance chez les Adultes.

  •  L'Église catholique a affadi sa doctrine. Le péché, l’enfer, sont plus ou moins passés sous silence. "Il suffit d’aimer !" "Dieu est bon !", autant de slogans actuels qui trompent les âmes.
  •  La communion se reçoit la plupart du temps sans confession, ce qui multiplie les sacrilèges.
  •  Les enfants ne sont plus baptisés, et quand ils le sont, il n’y a plus les exorcismes.
  •  La famille, source de stabilité et d’éducation est ruinée.
  •  L’impureté sous toutes ses formes devient le grand centre d’intérêt et des activités, en même temps que la source de tous les avilissements.
  •  La magie est mise à la disposition de tous, dans toutes les librairies, pour les succès faciles ou la domination.

Deuxième étape : Rendre la jeunesse malléable.

  •  Elle a perdu les notions essentielles de respect, de devoirs et de sacrifice, étant plongée dans un égoïsme foncier et un irréalisme évident.
  •  Elle est sans passé, sans avenir, sans pensée propre.
  •  En plus de l’impureté à haute dose, elle s’enfonce dans d’autres plaisirs qui vont abîmer sa nature à tout jamais, et la rendre incapable de mener une vie saine et équilibrée dans l’avenir : rock, drogue, jeu du foulard (s’étrangler mutuellement) et satanisme.

Troisième étape : Dominer sur les petits enfants.

  •  On développe toute la partie sensible de l’enfant, sur laquelle le démon a puissance (instincts, passions, imagination, fantasmes, sensibilité, nervosité), au détriment des facultés supérieures qui donnent à l’homme sa vraie liberté (intelligence, raisonnement, volonté, sens de l’effort, mémoire, culture générale, vie calme et équilibrée).
  •  On leur enseigne toutes les religions, ce qui forme des indifférents.
  •  On les initie à l’impureté dès leur plus jeune âge.
  •  On les place dans l’univers du démon : sang, violence, monstres, laideur et dans le virtuel : jeux d’ordinateurs.
  •  On leur a fait perdre la notion du bien et du mal.
  •  Ainsi le démon a mis, en l’enfant et dans son entourage un climat favorable pour en faire Sa créature. Il est bientôt prêt à établir Sa civilisation, Son règne…
  •  Nous n’avons donc pas le choix : ou nous voulons la civilisation du démon ou nous voulons la civilisation chrétienne
  •  Réagissons vite et bien : Revenons tous à une bonne vie chrétienne, sans compromis avec le monde.
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