Livret de Baptême : Différence entre versions
De Salve Regina
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Version actuelle datée du 18 octobre 2011 à 18:04
Les Sacrements | |
Auteur : | Liturgie |
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Source : | Rituel Romain |
Date de publication originale : | Inconnu |
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Résumé : | Cérémonial de la liturgie du baptême |
Difficulté de lecture : | ♦ Facile |
Remarque particulière : | Existe en mode livret, mis en page pour l'impression. |
Sommaire
Introduction
Le BAPTÊME est le sacrement qui efface le péché originel, nous donne la vie surnaturelle, et nous fait chrétiens, c’est-à-dire disciples de Jésus-Christ, enfants de Dieu et de l’Eglise.
De même que la naissance est le premier acte qui nous ouvre sur la terre les portes de l’existence ; de même le Baptême est, dans l’ordre surnaturel, le premier acte qui nous introduit dans la vie de la grâce, et le premier pas dans la voie du ciel.
Or, à la différence de la naissance charnelle, qui nous jette dans la vie pour nous pousser ensuite chaque jour brutalement vers la mort, la naissance spirituelle nous découvre les perspectives infinies d’une vie glorieuse dont rien ne doit empêcher l’éternel épanouissement.
Le Baptême est le fondement de la vie spirituelle ; c’est le sacrement qui nous fait chrétiens, c’est-à-dire disciples du Christ Sauveur ; enfin, c’est le rite qui nous incorpore à l’Eglise.
PRÉSENTATION DU CANDIDAT
I. Interrogatoire
Autrefois, au début du Carême, les catéchumènes admis aux baptêmes de Pâques étaient inscrits au nombre des “élus”.
Jadis, après un interrogatoire de l’évêque, on procédait à différents rites: exsufflation, signes de croix, imposition des mains, imposition du sel. Toutes ces cérémonies qui accompagnaient l’inscription des candidats se faisaient en dehors de l’église. Actuellement encore, elles doivent normalement se faire à l’extérieur.
Le prêtre interroge l’enfant :
- N., que demandez-vous à l’Eglise de Dieu ? | - N., quid petis ab Ecclésia Dei ? |
Le parrain et la marraine répondent :
R/ La Foi. | R/ Fidem. |
- Que vous procure la Foi ? | - Fides, qui tibi præstat ? |
R/ La Vie éternelle. | R/ Vitam ætérnam. |
- Si donc vous voulez posséder la vie éternelle, observez les Commandements : Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit, et ton prochain comme toi-même. | - Si ígitur vis ad vitam íngredi, serva mandáta. Díliges Dóminum Deum tuum ex toto corde tuo, et ex tota ánima tua, et ex tota mente tua, et próximum tuum sicut teípsum. |
II Exsufflation
Le prêtre souffle trois fois sur le visage de l’enfant. Ce geste fut celui du Christ pour chasser le démon.
Sors de cet(te) enfant, esprit impur, et cède la place à l’Esprit-Saint Paraclet. | Exi ab eo (ea) immúnde spíritus, et da locum Spirítui Sancto Paráclito. |
III Signes de croix sur l’enfant
Ce signe de la croix est le sceau du Christ, rappel de la rédemption, protection du chrétien. Il aidera le baptisé à rendre témoignage au Christ.
Avec le pouce, le prêtre trace un signe de croix sur le front et sur la poitrine de l’enfant, en disant :
Recevez le signe de la Croix sur votre front X et dans votre cœur X. Accueillez la Foi et ses enseignements divins, et vivez de telle manière, que vous puissiez être désormais le temple de Dieu. | Accipe signum Crucis tam in fron Xte, quam in cor Xde, sume fidem cæléstium præceptórum : et talis esto móribus, ut templum Dei jam esse possis. |
Prions. | Orémus. |
Seigneur, écoutez nos prières avec bonté : entourez constam-ment de votre puissante protection N., votre Elu(e) que nous avons marqué(e) de la croix du Seigneur. Faites qu’il (elle) garde les premiers éléments de la gloire divine et que, par sa fidélité à vos commandements, il (elle) puisse parvenir à la gloire de la nouvelle naissance. Par le Christ Notre-Seigneur. | Preces nostras, quæsumus, Dómine, cleménter exáudi : et hunc Eléctum tuum N. (hanc Eléctam tuam N.) Crucis Domínicæ impressióne signátum (-tam) perpétua virtúte custódi : ut, magnitúdinis glóriæ tuæ rudiménta servans, per custódiam mandatórum tuórum ad regeneratiónis glóriam perveníre mereátur. Per Christum Dóminum nostrum. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
IV Imposition de la main
Ce geste d’autorité symbolise la prise de possession par Dieu de l’enfant en même temps que l’appel à la grâce d’en haut.
Le prêtre pose la main sur la tête de l’enfant puis tient la main étendue, en disant :
Prions. | Orémus. |
Dieu tout-puissant et éternel, Père de Notre Seigneur Jésus-Christ, daignez regarder votre serviteur (servante) N., que vous avez appelé(e) à la Foi. Ecartez de lui (d’elle) tout aveuglement du cœur ; brisez tous les liens par lesquels Satan le (la) tenait attaché(e). Ouvrez-lui la porte, Seigneur, dans votre miséricorde : qu’imprégné(e) du sel, symbole de votre sagesse, il (elle) ne soit pas atteint(e) par l’infection des passions mauvaises, mais qu’au parfum de vos enseignements, il (elle) vous serve avec joie dans votre Eglise, et qu’il (elle) progresse de jour en jour. Par le Christ Notre-Seigneur. | Omnípotens sempitérne Deus, Pater Dómini nostri Jesu Christi, respícere dignáre super hunc fámulum tuum N., quem (hanc fámulam tuam N., quam) ad rudiménta fídei vocáre dignátus es : omnem cæcitátem cordis ab eo (ea) expélle : disrúmpe omnes láqueos sátanæ, quibus fúerat colligátus (-a) : áperi ei, Dómine, jánuam pietátis tuæ, ut, signo sapiéntiæ tuæ imbútus (-a), ómnium cupiditátum fœtóribus cáreat, et ad suávem odórem præceptórum tuórum lætus (-a) tibi in Ecclésia tua desérviat, et profíciat de die in diem. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
V Imposition du sel
Le sel présage la saveur des aliments divins et préserve de la corruption des vices.
Le prêtre met donc dans la bouche de l’enfant un peu de sel bénit, en disant :
N., recevez le sel de la sagesse : qu’il vous purifie pour la vie éternelle. | N., áccipe sal sapiéntiæ : propitiátio sit tibi in vitam ætérnam. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
La paix soit avec vous. | Pax tecum. |
R/ Et avec votre esprit. | R/ Et cum spíritu tuo. |
Prions. | Orémus. |
Dieu de nos pères, Dieu source de toute vérité, nous vous en prions et supplions de regarder avec bonté votre serviteur (servante) N. qui vient de goûter ce premier aliment sacré, le sel. Ne permettez pas qu’il (elle) reste plus longtemps affamé(e) sans pouvoir se rassasier de la nourriture céleste. Qu’il (elle) ait toujours la ferveur de l’esprit, qu’il (elle) soit joyeux(-se) dans l’espérance, toujours zélé(e) à vous servir. Conduisez-le (la), Seigneur, jusqu’au bain de la nouvelle naissance, afin que, selon vos promesses, il (elle) obtienne avec vos fidèles les récompenses éternelles. Par le Christ Notre-Seigneur. | Deus patrum nostrórum, Deus univérsæ cónditor veritátis, te súpplices exorámus, ut hunc fámulum tuum N. (hanc fámulam tuam N.) respícere dignéris propítius, et hoc primum pábulum salis gustántem, non diútius esuríre permíttas, quo minus cibo expleátur cælésti, quátenus sit semper spíritu fervens, spe gaudens, tuo semper nómini sérviens. Perduc eum (eam), Dómine, quæsumus, ad novæ regeneratiónis lavácrum, ut cum fidélibus tuis promissiónum tuárum ætérna præmia cónsequi mereátur. Per Christum Dóminum nostrum. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
Cette première partie s’achève sur le souhait du baptême.
ADMISSION DANS L’ÉGLISE
Autrefois, le mercredi de la quatrième semaine de Carême, avait lieu le « grand scrutin » : ensemble de cérémonies, fait à la fois de rites préparatoires et d’instructions : exorcisme, signes de croix, imposition des mains, explication de l’évangile, du Credo et du Pater.
VI Exorcisme
Avant de consacrer l’enfant à Dieu par le baptême, l’Eglise par ses exorcismes, en chasse le démon.
Le prêtre trace trois fois le signe de la croix sur l’enfant, en disant :
Je t’exorcise, esprit impur, au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, va-t-en, retire-toi de cet(-te) enfant de Dieu N. : Celui-là même, maudit, te le commande, qui marcha sur la mer et dont la main puissante soutint Pierre qui enfonçait. | Exorcízo te, immúnde spíritus, in nómine Pa Xtris, et Fí Xlii, et Spíritus X Sancti, ut éxeas, et recédas ab hoc fámulo (hac fámula) Dei N. : Ipse enim tibi ímperat, maledícte, damnáte, qui pédibus super mare ambulávit, et Petro mergénti déxteram porréxit. |
Ainsi, démon maudit, reconnais ton jugement et rends honneur au vrai Dieu vivant, rends honneur à son Fils Jésus-Christ et à l’Esprit-Saint, et quitte cet(-te) enfant de Dieu N., car Jésus-Christ notre Seigneur et notre Dieu a daigné l’appeler aux eaux du baptême et à sa sainte grâce et bénédiction. | Ergo, maledícte diábole, recognósce senténtiam tuam, et da honórem Deo vivo et vero, da honórem Jesu Christo Fílio ejus, et Spíritui Sancto, et recéde ab hoc fámulo (hac fámula) Dei N., quia istum (istam) sibi Deus et Dóminus noster Jesus Christus ad suam sanctam grátiam, et benedictiónem, fontémque Baptísmatis vocáre dignátus est. |
VII Signe de croix
Le chrétien est consacré au Christ ; toute emprise de Satan serait une profanation.
Le prêtre trace une croix sur le front de l’enfant, en disant:
Et ce signe de la sainte Croix X que nous traçons sur son front, toi, démon maudit, n’aie jamais l’audace de le profaner, nous te l’ordonnons par le Christ Notre Seigneur. | Et hoc signum sanctæ Cru Xcis, quod nos fronti ejus damus, tu, maledícte diábole, numquam áudeas violáre. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
VIII Imposition de la main
Avant d’introduire l’enfant dans l’église, le prêtre lui impose une dernière fois la main, en demandant déjà pour lui toutes les grâces de la vie chrétienne :
Prions. | Orémus. |
Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant, auteur de la lumière et de la vérité, j’implore votre éternelle et très sainte miséricorde sur votre serviteur N. (servante N.), afin que vous daigniez l’éclairer de votre lumière. Purifiez-le (la) et sanctifiez-le (la); donnez-lui la véritable science, afin que, devenu(-e) digne de la grâce du baptême, il (elle) garde une espérance ferme, un jugement droit et une doctrine irréprochable. Par le Christ notre Seigneur. | Ætérnam, ac justíssimam pietátem tuam déprecor, Dómine sancte, Pater omnípotens, ætérne Deus, auctor lúminis et veritátis, super hunc fámulum tuum N. (hanc fámulam tuam N.), ut dignéris eum (eam) illumináre lúmine intelligéntiæ tuæ : munda eum (eam), et sanctífica : da ei sciéntiam veram, ut, dignus(‑a) grátia Baptísmi tui efféctus(-a), téneat firmam spem, consílium rectum, doctrínam sanctam. Per Christum Dóminum nostrum. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
IX Entrée dans l’église
Pénétrer dans l’église est tout un symbole : c’est “avoir part avec le Christ à jamais”. Le prêtre met sur l’épaule gauche de l’enfant l’extrémité de son étole, insigne de son autorité sacerdotale, et l’introduit dans l’église, en disant :
N., entrez dans la maison de Dieu, afin d’avoir part avec le Christ pour la vie éternelle. | N., ingrédere in templum Dei, ut hábeas partem cum Christo in vitam ætérnam. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
X Credo & Pater
Le Credo - transmis par les apôtres - et le Pater - reçu du Christ - sont la règle de la Foi et la prière du chrétien. Entrés dans l’église, le parrain et la marraine, au nom de l’enfant, récitent à haute voix avec le prêtre le Credo et le Pater :
Je crois en Dieu le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ; et en Jésus-Christ, son Fils unique Notre Seigneur ; qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie ; a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli ; est descendu aux enfers, est ressuscité des morts le troisième jour ; est monté aux cieux, est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant ; d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois au Saint-Esprit, à la sainte Eglise catholique, à la communion des Saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Ainsi soit-il.
Notre Père, qui êtes aux cieux, que votre Nom soit sanctifié ; que votre règne arrive ; que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donnez-nous aujourd’hui notre pain de chaque jour, pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; et ne nous laissez pas succomber à la tentation ; mais délivrez-nous du mal. Ainsi soit-il.
DERNIÈRE PRÉPARATION
Autrefois, dans la matinée du samedi saint, avait lieu un dernier scrutin. Exorcisme solennel, rite de l’Ephpheta, renonciation à Satan et onction de l’huile sainte.
XI Exorcisme
Le démon est chassé du domaine qu’il usurpait ; le baptême fera de cet enfant le temple de Dieu.
Arrivé près de la chapelle où se trouvent les Fonts baptismaux, le prêtre fait un nouvel et solennel exorcisme :
Je t’exorcise, esprit impur, qui que tu sois, au nom de Dieu Xle Père tout-puissant, et au nom de son Fils Jésus X Christ, notre Seigneur et notre Juge, et par l’action du Saint XEsprit ; retire-toi de cette créature de Dieu N., que notre Seigneur daigne appeler en son saint temple, pour qu’il devienne lui-même le temple du Dieu vivant et que le Saint-Esprit habite en lui. Je t’en donne l’ordre par ce même Christ notre Seigneur, qui doit venir juger les vivants et les morts et le monde par le feu. | Exorcízo te, omnis spíritus immúnde, in nómine Dei X Patris omnipoténtis, et in nómine Jesu XChristi Fílii ejus, Dómini et Júdicis nostri, et in virtúte Spíritus XSancti, ut discédas ab hoc plásmate Dei N., quod Dóminus noster ad templum sanctum suum vocáre dignátus est, ut fiat templum Dei vivi, et Spíritus Sanctus hábitet in eo. Per eúmdem Christum Dóminum nostrum, qui ventúrus est judicáre vivos et mórtuos, et sæculum per ignem. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
XII Ephpheta
Privilège du chrétien : s’ouvrir à jamais aux choses de Dieu.
Le prêtre prend un peu de salive et en touche les oreilles et les narines de l’enfant, comme le fit Jésus lui-même pour guérir le sourd-muet :
Ephpheta, c’est-à-dire ouvrez-vous. Pour respirer le parfum du Christ. Et toi, démon, prends la fuite, car le jugement de Dieu approche. | Ephphéta, quod est, Adaperíre. In odórem suavitátis. Tu autem effugáre, diábole ; appropinquábit enim judícium Dei. |
XIII Renonciation à Satan
Renonciation au démon avant l’adhésion au Christ.
A ce nouvel interrogatoire, le prêtre interroge, le parrain et la marraine répondent :
· Le prêtre interroge l’enfant :
- N., renoncez-vous à Satan ? | - N., abrenúntias sátanæ ? |
· Le parrain et la marraine répondent :
R/ J’y renonce. | R/ Abrenúntio. |
- Et à toutes les œuvres de Satan ? | - Et ómnibus opéribus ejus ? |
R/ J’y renonce. | R/ Abrenúntio. |
- Et à toutes ses séductions ? | - Et ómnibus pompis ejus ? |
R/ J’y renonce. | R/ Abrenúntio. |
XIV Onction d’huile sainte
Il s’agit de l’onction prébaptismale.
Avec l’huile des catéchumènes, le prêtre fait ensuite une onction en forme de croix sur la poitrine et entre les épaules de l’enfant, en disant :
Je vous oins X de l’huile du salut, dans le Christ Jésus notre Seigneur, pour que vous ayez la vie éternelle. | Ego te línio X óleo salútis in Christo Jesu Dómino nostro, ut hábeas vitam ætérnam. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
LE BAPTÊME
Enfin, le samedi saint dans la soirée, au moment où l’Eglise commençait les solennités de Pâques, les catéchumènes faisaient leur profession de foi. Puis, au cours de la nuit pascale, on plongeait les catéchumènes dans les fonts baptismaux, et après l’onction du saint chrême, on leur donnait la robe blanche et le cierge allumé.
Le prêtre dépose l’étole violette et prend l’étole blanche ; il pénètre dans le baptistère avec le parrain, la marraine et l’enfant.
XV Profession de Foi
La profession de foi reprend les principaux articles du symbole : Dieu en ses trois personnes, la rédemption dans le Christ, la destinée sublime des baptisés.
AU PÈRE :
· Le prêtre :
- N., croyez-vous en Dieu le Père tout-puissant, Créateur du ciel et de la terre ? | - N., credis in Deum Patrem omnipoténtem, Creatórem cæli et terræ ? |
· Le parrain et la marraine répondent :
R/ Je crois. | R/ Credo. |
AU FILS :
· Le prêtre :
- Croyez-vous en Jésus-Christ son Fils unique, notre Seigneur, qui est né et qui a souffert la passion ? | - Credis in Jesum Christum, Fílium ejus únicum, Dóminum nostrum, natum et passum ? |
· Le parrain et la marraine répondent :
R/ Je crois. | R/ Credo. |
AU SAINT-ESPRIT :
· Le prêtre :
- Croyez-vous aussi en l’Esprit-Saint, à la sainte Eglise catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair et à la vie éternelle ? | - Credis et in Spíritum Sanctum, sanctam Ecclésiam cathólicam, Sanctórum communiónem remissiónem peccatórum, carnis resurrectiónem, et vitam ætérnam ? |
· Le parrain et la marraine répondent :
R/ Je crois. | R/ Credo. |
XVI LE BAPTÊME
Invitation au baptême.
· Le prêtre :
- N., voulez-vous être baptisé ? | - N., vis baptizári ? |
· Le parrain et la marraine répondent :
R/ Oui, je le veux. | R/ Volo. |
Ensevelis avec Jésus par le baptême en sa mort, nous ressuscitons avec lui à une vie nouvelle nous dit saint Paul.
Le parrain et la marraine tenant l’enfant, le prêtre verse par trois fois, en forme de croix, de l’eau baptismale sur la tête de l’enfant. En même temps, il prononce les paroles sacramentelles :
N., JE VOUS BAPTISE AU NOM DU PÈRE ET DU FILS ET DU SAINT-ESPRIT. | - N., EGO TE BAPTÍZO IN NÓMINE PATRIS ET FÍLII ET SPÍRITUS SANCTI. |
XVII Onction du saint Chrême
Le baptême fait de nous les membres du Christ, l’Oint par excellence ; Christ signifie “celui qui a reçu l’onction”.
Le prêtre oint la tête de l’enfant avec le saint Chrême, en disant :
Que le Dieu tout-puissant, Père de Jésus-Christ notre Seigneur, qui vous a fait renaître de l’eau et de l’Esprit-Saint, et qui vous a donné remise de tous les péchés, vous imprime lui-même X l’onction du chrême du salut, en ce même Jésus-Christ, notre Seigneur, pour la vie éternelle. | Deus omnípotens, Pater Dómini nostri Jesu Christi, qui te regenerávit ex aqua et Spíritu Sancto, quique dedit tibi remissiónem ómnium peccatórum, ipse te líniat X Chrísmate salútis in eódem Christo Jesu Dómino nostro in vitam ætérnam. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
La paix soit avec vous. | Pax tibi. |
R/ Et avec votre esprit. | R/ Et cum spíritu tuo. |
XVIII Imposition du vêtement blanc
Le vêtement blanc symbolise la pureté de l’âme, lavée du péché.
Le prêtre place sur la tête de l’enfant un linge blanc, qui remplace la robe blanche que les néophytes portaient autrefois pendant huit jours, en disant :
Recevez ce vêtement blanc. Puissiez-vous le porter sans tache jusqu’au tribunal de Notre-Seigneur Jésus-Christ, de manière à posséder la vie éternelle. | Accipe vestem cándidam, quam pérferas immaculátam ante tribúnal Dómini nostri Jesu Christi, ut hábeas vitam ætérnam. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
XIX Le cierge allumé
Le cierge est le symbole de la foi, lumière du chrétien pour sa vie entière.
Le prêtre donne à l’enfant ou au parrain le cierge allumé, en disant :
Recevez cette lumière. Gardez sans défaillance la grâce de votre baptême. Observez les commandements de Dieu ; ainsi, quand le Seigneur viendra pour les noces éternelles, vous pourrez aller à sa rencontre avec tous les saints dans la cour céleste et vivre dans les siècles des siècles. | Accipe lámpadem ardéntem, et irreprehensíbilis custódi Baptísmum tuum : serva Dei mandáta, ut, cum Dóminus vénerit ad núptias, possis occúrrere ei una cum ómnibus Sanctis in aula cælésti, et vivas in sæcula sæculórum. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
XX Souhait final
Il s’agit du plus beau des souhaits.
Le prêtre termine en disant :
N., allez en paix, et que le Seigneur soit avec vous. | N., vade in pace, et Dóminus sit tecum. |
R/ Ainsi soit-il. | R/ Amen. |
CHANT : Je suis Chrétien
R Je suis chrétien ! Voilà ma gloire, Mon espérance et mon soutien, Mon chant d’amour et de victoire, Je suis chrétien ! Je suis chrétien !
1. Je suis chrétien ! Le saint baptême lava mon âme, y mit la foi Me fit enfant de Dieu Lui-même, sa grâce vit et règne en moi !
2. Je suis chrétien ! J’ai Dieu pour Père ; Je veux L’aimer et Le servir ; En Lui je crois, en Lui j’espère, Pour Lui je dois vivre et mourir.
3. Je suis chrétien ! Je suis le frère De Jésus-Christ, mon Rédempteur, Le suivre en tout sur cette terre, C’est mon devoir, c’est mon honneur.
4. Je suis chrétien ! O sainte Eglise, Je veux rester votre humble enfant ; Mon âme en tout vous est soumise : On n’est chrétien qu’en vous aimant.
5. Je suis chrétien : j’attends, je prie, Je reste ferme en mes combats, Les yeux fixés sur ma patrie : Où le Très-Haut me tend les bras.
LA CONSÉCRATION DE L’ENFANT À LA SAINTE VIERGE
Le prêtre, suivi des parents qui portent l’enfant, et les fidèles, se rendent à l’autel de la Sainte Vierge.
Les parents déposent l’enfant sur l’autel (ou bien la marraine devant l’autel le tient entre ses bras). Puis le père et la mère, agenouillés devant l’autel, récitent la prière suivante :
Sainte Vierge Marie, vous que Jésus nous a donnée comme mère au calvaire, nous vous présentons cet enfant que Dieu nous a confié. Par le baptême, il est devenu frère de Jésus-Christ : nous vous l’offrons, nous vous le consacrons, nous le confions à vos soins, à votre tendresse et à votre vigilance maternelles.
Que par votre intercession Dieu le protège dans son corps et le défende dans son âme ; s’il venait à s’égarer, poursuivez-le de votre amour maternel, et ramenez-le pour qu’il obtienne de votre Fils le pardon et renaisse à la vie.
Et nous, son père et sa mère, aidez-nous dans la tâche que nous aurons désormais à remplir auprès de lui. Aidez-nous à lui transmettre les enseignements de la foi, à lui apprendre à vivre selon la loi du Christ, afin qu’un jour nous soyons tous réunis dans la maison du Père, dans l’intimité de votre Fils, et dans la joie du Saint-Esprit. Ainsi soit-il.
Tous terminent par le JE VOUS SALUE MARIE ou le SALVE REGINA.