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Victor-Alain Berto (1900-1968), dit l’Abbé Berto, est un prêtre traditionnaliste français né à Pontivy, Morbihan, le 9 octobre 1900 et mort en décembre1968.  
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'''Biographie'''  ===
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==Biographie==
  
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Né le 9 octobre 1900, Victor-Louis Marie Berto fut baptisé le jour même dans l'église paroissiale, Notre-Dame de Joie. Il fit des études de Lettres et de médecine, passant des nuits entières à l'Hôtel-Dieu. Membre du Tiers-Ordre des Frères Prêcheurs (1920), il rajouta le prénom Alain en l'honnneur du dominicain Alain de la Roche et fit profession à Rome en 1922. Il fut élève au Séminaire français de Rome, sous la direction spirituelle du Père Le Floch pendant vingt-trois ans et ordonné prêtre le 3 avril 1926 et devient prêtre du Diocèse de Vannes, il devint Professeur d'Écriture sainte. Ami de l'Action française et de Charles Maurras il souffrit de la condamnation par Rome et le Pape Pie XII de ce mouvement politique français. Aumônier de Ménimur et de deux foyers d'enfants pendant dix ans et des Guides de France. En 1931 il écrit La Liberté d'enseignement . Fondateur de l'Institut (sodalité ou fraternité) des Dominicaines du Saint-Esprit, et d'écoles religieuses avec l'École Maintenon devenue Institution Saint Pie X de Saint-Cloud, puis Pontcallec (foyer d'enfants), Vannes... (Foyer Notre-Dame-de-Joie, Domicaines du Tiers Ordre de Saint Dominique érigé canoniquement en Institut en 1943 puis en Société apostolique en 1990). Professeur de philosophie au Collège de Saint-Ivy. Il assiste au Concile Vatican II où il pleure beaucoup (abandon du latin)1 et qu'il accuse de renier la Vierge Marie. Il rencontre Mgr Marcel Lefebvre dont il devient le conseiller spirituel et théologien privé au Concile. Directeur du journal La Pensée catholique. Mort en décembre 1968, il est enseveli dans la chapelle Notre-Dame-de-Joie, qu'il avait rachetée, au pied de la statue.<br>
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Né le 9 octobre 1900, Victor-Louis Marie Berto fut baptisé le jour même dans l'église paroissiale, Notre-Dame de Joie. Il fit des études de Lettres et de médecine, passant des nuits entières à l'Hôtel-Dieu. Membre du Tiers-Ordre des Frères Prêcheurs (1920), il rajouta le prénom Alain en l'honnneur du dominicain Alain de la Roche et fit profession à Rome en 1922. Il fut élève au Séminaire français de Rome, sous la direction spirituelle du Père Le Floch pendant vingt-trois ans.
  
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Ordonné prêtre le 3 avril 1926 pour le Diocèse de Vannes, il devint Professeur d'Écriture Sainte. Ami de l'Action française, il souffrit de la condamnation par Rome de ce mouvement politique français, avant sa réhabilitation par le Pape Pie XII. Il fut aumônier de Ménimur et de deux foyers d'enfants pendant dix ans, ainsi que de Guides de France.
  
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=== '''Citations'''  ===
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Il est le fondateur de l'Institut des Dominicaines du Saint-Esprit, ainsi que d'écoles catholiques avec l'École Maintenon devenue Institution Saint Pie X de Saint-Cloud, puis Pontcallec (foyer d'enfants), Vannes... (Foyer Notre-Dame-de-Joie, Domicaines du Tiers Ordre de Saint Dominique érigé canoniquement en Institut en 1943 puis en Société de vie apostolique en 1990). Il fut également professeur de philosophie au Collège de Saint-Ivy.
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''«&nbsp;La fin de l’éducation est que l’enfant en vienne à préférer librement pour toujours le vrai au faux, le bien au mal, le juste à l’injuste, le beau au laid, Dieu à tout.&nbsp;»&nbsp;<br>La doctrine de l'Abbé Berto de la fidélité au latin langue de l'Eglise<br>«&nbsp;Mais le latin vivant, le latin de l’Eglise, le latin liturgique, je veux de toute mon âme de «&nbsp;père de jeunesse&nbsp;», comme disait le cha­noine Timon-David, que mes pauvres enfants le sachent, qu'ils le savourent, qu'ils en jouissent, qu'ils prient sur de la beauté, selon le mot attribué à saint Pie X (en tout cas la pensée est sienne, sinon l'expression). Parce qu'ils sont pauvres, parce qu'ils sont malheureux, les merveilles de l'art grégorien seraient réservées à d'autres, et à eux interdites&nbsp;? Cette seule idée me jette dans une colère dont je ne cherche même pas à atténuer la violence. Le seul luxe des pauvres, c'est le luxe en religion&nbsp;; Chartres est à eux, Reims est à eux, on ne paie rien pour entrer. Le grégorien aussi est à eux, moyennant qu'on le leur apprenne&nbsp;; c'est cela, servir les pauvres&nbsp;! Le jeudi-Saint, je lave et je baise, avec un amour inénarrable, les pieds de mes enfants; je n'oserais plus le faire, si je ne leur apprenais pas le latin&nbsp;; je perdrais le droit à l'honneur d'être à genoux devant eux. Il n'est point en éducation de méthode infaillible. La pâte humaine est lourde, pour ne rien dire des déficiences de l'édu­cateur. Mais nous tenons pour certain que l'éducation par le grégorien est la meilleure, étant la plus théologale et à la fois la plus propre à tremper les caractères. Nous n'avons pas connu que des succès&nbsp;; mais des quelque trois ou quatre cents enfants qui sont passés par notre très humble manécanterie, en ceux-là mêmes qui nous ont été cause ensuite des déceptions les plus amères, quelque chose a toujours surnagé dans le naufrage, quelque chose que nous ne saurions définir, ou que nous ne saurions mieux définir qu'en l'appelant une nostalgie du gré­gorien. Oui, il leur reste cela, oui leur faiblesse est pour tou­jours pétrie de cette sublimité. Ils ne sauraient plus décliner rosa la rose, mais jamais ne s'éteindra dans leurs entrailles le chant du Regina coeli de Pâques ou du Cibavit du Saint-Sacrement. Inoubliable, inoubliée, la prière grégorienne les garde victorieusement «&nbsp;pèlerins de l'absolu&nbsp;». Et si, parvenu au terme de notre course, Dieu nous fait la grâce de pouvoir dire&nbsp;: «&nbsp;De tous ceux que vous m'avez confiés, pas un ne s'est perdu, ex iis quos dedisti mihi non perdidi ex eis quernquarn&nbsp;», cette grâce de toutes la plus douce au cœur d'un prêtre qui va paraître devant le Souverain Juge, nous savons que nous en serons éternellement redevable aux puissantes ondes de salut sur lesquelles le chant grégorien porte les âmes jusqu'au seuil du Paradis.&nbsp;»&nbsp;''<br>
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Il assiste au Concile Vatican II où il déplore l'abandon du latin et qu'il accuse de renier la Vierge Marie. Il rencontre Mgr Marcel Lefebvre dont il devient le conseiller spirituel et théologien privé au Concile. Il est à cette époque  le directeur du journal "La Pensée Catholique". Mort en décembre 1968, il est enseveli dans la chapelle Notre-Dame-de-Joie, au pied de la statue.
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==Articles présents sur le site "Salve Regina"==
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===Spiritualité===
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[[Les principes de la direction spirituelle]] ♦♦♦
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[[Le Bon Pasteur]] ♦♦
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==Oeuvres Principales éditées en livres==
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- ''Lettre sur les principes de la direction spirituelle'' (1934)
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- ''Notre Dame de Joie'' Correspondance (1974)
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- ''Pour la sainte Eglise romaine'' (1976)
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=== Livres sur l'abbé Berto, ou citant certains de ses textes ===
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- '' Le Cénacle et Le Jardin'' de l'abbé Bruno Le Pivain (2000)
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-  ''L'Abbe Berto et la Mission de France'' de Guy Scriff (2002)

Version actuelle datée du 12 avril 2013 à 21:14

Théologiens
Salve Regina
L'abbé Berto
Description : Victor-Alain Berto (1900-1968), dit "l’Abbé Berto", est un prêtre français né à Pontivy, dans le Morbihan, le 9 octobre 1900 et mort en décembre 1968.

Biographie

Né le 9 octobre 1900, Victor-Louis Marie Berto fut baptisé le jour même dans l'église paroissiale, Notre-Dame de Joie. Il fit des études de Lettres et de médecine, passant des nuits entières à l'Hôtel-Dieu. Membre du Tiers-Ordre des Frères Prêcheurs (1920), il rajouta le prénom Alain en l'honnneur du dominicain Alain de la Roche et fit profession à Rome en 1922. Il fut élève au Séminaire français de Rome, sous la direction spirituelle du Père Le Floch pendant vingt-trois ans.

Ordonné prêtre le 3 avril 1926 pour le Diocèse de Vannes, il devint Professeur d'Écriture Sainte. Ami de l'Action française, il souffrit de la condamnation par Rome de ce mouvement politique français, avant sa réhabilitation par le Pape Pie XII. Il fut aumônier de Ménimur et de deux foyers d'enfants pendant dix ans, ainsi que de Guides de France.

Il est le fondateur de l'Institut des Dominicaines du Saint-Esprit, ainsi que d'écoles catholiques avec l'École Maintenon devenue Institution Saint Pie X de Saint-Cloud, puis Pontcallec (foyer d'enfants), Vannes... (Foyer Notre-Dame-de-Joie, Domicaines du Tiers Ordre de Saint Dominique érigé canoniquement en Institut en 1943 puis en Société de vie apostolique en 1990). Il fut également professeur de philosophie au Collège de Saint-Ivy.

Il assiste au Concile Vatican II où il déplore l'abandon du latin et qu'il accuse de renier la Vierge Marie. Il rencontre Mgr Marcel Lefebvre dont il devient le conseiller spirituel et théologien privé au Concile. Il est à cette époque le directeur du journal "La Pensée Catholique". Mort en décembre 1968, il est enseveli dans la chapelle Notre-Dame-de-Joie, au pied de la statue.

Articles présents sur le site "Salve Regina"

Spiritualité

Les principes de la direction spirituelle ♦♦♦

Le Bon Pasteur ♦♦

Famille

Réflexions sur l'éducation ♦

La doctrine catholique de l'enseignement ♦

L'éducation par le Grégorien ♦

L'encyclique Humanae vitae et la conscience ♦♦

Les évêques et la contraception ♦♦

Morale

Polémique et Charité ♦♦

L'Eutrapélie, la vertu de la récréation ♦

Liturgie

Le Latin dans la liturgie ♦♦

Théologie

La théologie non-euclidienne ♦♦

Le cardinal Billot, lumière de la théologie ♦♦

Remarques sur un "incident" conciliaire ♦♦

Le terme et la notion de collégialité ♦♦

L'Eglise de Rome ♦♦

Contribution à la théologie des oeuvres ♦♦


Oeuvres Principales éditées en livres

- Lettre sur les principes de la direction spirituelle (1934)

- Notre Dame de Joie Correspondance (1974)

- Pour la sainte Eglise romaine (1976)

Livres sur l'abbé Berto, ou citant certains de ses textes

- Le Cénacle et Le Jardin de l'abbé Bruno Le Pivain (2000)

- L'Abbe Berto et la Mission de France de Guy Scriff (2002)

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